Sophie Morgan assurait la première partie. Elle a livré une prestation toute en douceur. La jeune anglaise a même repris à sa façon la chanson « The Whole of the moon ». Un beau moment !

A 21 heures, le big band des Waterboys (ils sont neuf et tous impeccables) arrivent et on sent, dès les premières notes, que la soirée va se passer sous les meilleurs auspices avec un son nickel. Du groupe originel, il ne reste plus que Mike Scott, le chanteur, mais quel charisme dans son complet mauve, chapeau vissé sur la tête. Quasiment la moitié du nouvel album sera au programme et ça marche du tonnerre. Mike souligne d’ailleurs qu’il est fait à 75% de chansons d’amour et le reste d’autres trucs ! On assiste à un véritable voyage musical en passant du blues au folk et du rock à la country. Et puis quels musiciens, un Steve Wickham virevoltant avec ses fidèles violons mais il est impossible de passer à côté du fantasque et un peu barré Brother Paul, le claviériste et son Hammond, qui a livré des solos de génie. Dans la chanson « Nashville, Tennessee», Mike parle d’ailleurs de ce dernier en disant que son âme est à Memphis mais son cul à Nashville. On apprécie aussi la belle mise en avant de ses deux dansantes et fabuleuses choristes Zeenie et Jess. Dans l’énergique « Rosalind », Mike Scott se permet une petite pique discrète envers Donald T. en concluant par « You Married the Wrong Guy. America » ! Les classiques ne sont pas oubliés avec « A Girl Call Johhny » et son final épique et rapide, l’hymne « The Whole of the moon » et le final sur « This is the sea ».

En un peu plus de deux heures, The Waterboys ont livré une prestation parfaite de bout en bout et donnant beaucoup de joie au public. On est ressortis avec un beau sourire !