Ce lundi, Nathaniel Rateliff & The Night Sweats faisaient leur premier soir au Cirque Royal. Toujours avec Tearing At The Seams sous le bras. On vous raconte cette folle soirée ici !

C’est une excellente découverte qui nous attendait en première partie : Lion. Un groupe anglais mené par la fougueuse Beth Lowen. Plus d’une demi-heure de rock bien seventies magnifié par sa voix forte et on retiendra les titres : Fiction, Self Control ou Hitman à l’ambiance très Bang Bang de Nancy Sinatra. La soirée commençait parfaitement bien !

Comme dans les sixties, ce sont « Les Sueurs Nocturnes » qui fouleront en premier la scène pour introduire à la fois Shoe Boot et guider Nathaniel vers son public. Tout va aller à un tempo d’enfer, et va surtout donner la patate comme cette dame qui ne cessera jamais de danser à côté de nous. En plus de sa voix assez dingue, qui rappelle l’âge d’or de la soul, Mister Rateliff est accompagné d’un groupe absolument dingue. Chacun met son grain de son : on voyage au rythme des cuivres (quelle introduction sur Babe I Know), du Hammond B-3 (Little Honey) et des cris des cordes (I Dit It). Les derniers instants de ces nonante minutes seront incroyables sur l’imparable Son Of A Bitch (S.O.B sur papier). La chorale du Cirque ne se fera pas prier pour entonner le « ooooh oh oh » pendant la petite pause. Le final act aura bien lieu et se fera sur le bluesy Hey Mama et le super classe I Need Never Get Old !

NR & NS, c’est une bonne dose d’happinness therapy où tout le monde danse, chante et crie en oubliant tout le reste. Shake Baby Shake … Mais qu’est ce qu’on aime cette Amérique là !