Préparez vos plus beaux moshpits, KoЯn est de retour avec The Nothing. Chronique !

KoЯn, c’est avant tout le groupe de toute une génération ; formé en en 1993, c’est au début des années 2000 qu’il devient le groupe des ados rebelles mais aussi une référence dans le milieu du nu métal. Déchaînant les foules à chaque tournée et à chaque album, c’est donc à chaque fois un nouvel album lorsque les Américains font leur retour.

The Nothing, c’est d’abord une déchirure. En effet, il fait suite aux décès de l’ex-femme et de la mère de Jonathan Davis, leader charismatique de la formation. On peut ainsi entendre la déchirure provoquée chez le chanteur à la fin du sublime The End Begins, morceau qui ouvre l’album. Le sujet est également évoqué dans le puissant Finally Free.

Dans son ensemble, ce nouvel opus est toujours aussi sombre que ce qu’ont toujours proposé les cinq métalleux. Musicalement, on ne doute pas une seule seconde d’être au bon endroit tant les sonorités sont celles qu’on a toujours entendues et qu’on veut encore entendre. On retrouve ainsi Munky en as de la guitare bien grasse, Fieldy en maître de la basse, Head en pilier central de la rythmique avec, comme cerise sur le gâteau, Ray Luzier qui défonce tout derrière sa batterie. Un régal pour les oreilles.

Alors que Slipknot a sorti cet été un véritable bijou, c’est à présent au tour de KoЯn de prouver que les anciens ont toujours de la ressource et qu’ils sont encore capables de séduire sans tomber dans la répétition qu’on serait en droit de redouter. Ecouter des groupes comme KoЯn , c’est prendre l’habitude de ne jamais s’habituer, prendre le risque d’être surpris, l’assurance de passer un bon moment.