A une semaine et demi de leur concert très attendu à l’Alexandra Palace de Londres, While She Sleeps sortent leur nouveau single, Self Hell. Des vibes à la Fred Durst et des breaks à arracher les entrailles…

On l’attendait depuis des mois, le voilà enfin : le nouveau titre Self Hell de While She Sleeps vient tout juste de sortir sur toutes les plateformes. Et autant vous dire qu’il y a énormément de choses à soulever.

La première, c’est que ça fonctionne. Peut-être même que ça fonctionne un peu trop : le groupe oscille entre la pop-metal et son metalcore habituel teinté d’électronique. Self Hell est un titre catchy, permettant au groupe de s’ouvrir des portes vers un public moins aguerri et habitué au genre. On notera toute fois que les Britanniques ne tombent pas non plus dans l’excès comme a pu le faire Bring Me The Horizon ou Asking Alexandria auparavant, puisque son âme transcende toujours le morceau.

La deuxième, c’est les vibes néo-metal et surtout Limp Bizkit qui découlent de cette petite bombe. L’autotune sur le refrain autant que l’instrumental semblent tout droit sortie de Chocolate Starfish. Le break nous ramènera toutefois à la réalité meltacore qu’est While She Sleeps.

La dernière, c’est que ce son est taillé pour le live. Est-ce-que ça va faire mal ? Oui, comme à peu près toute la discographie du groupe. Est-ce-que Self Hell deviendra un classique du groupe dans le futur ? Probablement que oui aussi. Et rien que pour ça, on ne peut que saluer la démarche. Un son différent, qui explore de nouveaux genres (et de nouveaux publics), mais qui sonne While She Sleeps.