The Darkness à l’AB : Crazy, Epic and Bouncing

Pour les vingt ans de Permission To Land, le groupe anglais The Darkness faisait escale ce mercredi 22 novembre pour mettre un peu de folie et de glam dans l’enceinte de l’Ancienne Belgique. Récit !

En première partie, Desiree Mishoe. Accompagnée d’un guitariste, la chanteuse nous a bercés de sa voix douce et chaude à la fois. Un joli moment qui était un peu inondé par le bruit de fond et peut-être dû au style à contretemps de ce qui allait suivre !

Et quand on parle de style, on ne va pas être déçus ! Dès son arrivée sur Arrival d’ABBA, le groupe recevra déjà quelques applaudissement bien nourris. Il ne faudra que quelques notes de Black Shuck pour déjà sentir l’électricité dans l’air. The Darkness est quasi un groupe familial en dehors de Frankie Poullain à la basse : il y a Dan Hawkins à la guitare, Rufus Taylor à la batterie et Justin Hawkins au chant et à la guitare. Ce dernier va véritablement se transformer en showman absolu passant du poirier sur scène aux nombreux échanges avec le public en passant par ses solos de guitare. Ils joueront l’intégralité de l’album avec une énergie ultra communicative dans un subtil mélange de rock et de glam rappelant à la fois les Guns, AC/DC ou encore Steel Panther. Le public se joindra à la fête en s’époumonant, en sautant et en criant sur les rythmes endiablés de Growing on Me, Givin’Up ou Stuck In Rut pour ne citer qu’eux !

Justin est drôle et a aussi beaucoup d’autodérision dans sa présentation de Curse of Tollund Man comme la pire réponse au Bohemian Rahpsody de Queen. On aura aussi droit, pour introduire Holding My Own, a une version boostée de Street Spirit (Fade Out) de Radiohead. Ils osent tout, ça marche, et sans faire dans le ridicule. Même le guitar tech viendra donner un coup de main sur certains titres à la guitare sèche ou électrique. Mais que dire alors de la fin du main set avec les extatiques Friday Night et surtout l’ambiance de stade qu’il va y avoir pour le tube I Believe in a Thing Called Love. Le public va devenir fou ! Tout juste le temps d’enfiler leurs peignoirs, ils lanceront le rappel par la ballade presque théâtrale de I Love You 5 Times. C’est dans une dernière bagarre de riffs, du solo de Justin dans la foule (sur les épaules d’un membre de son équipe) que le public se lâchera une bonne et dernière fois sur Love on the Rocks With No Ice !

Énergiquement rock, follement glam, The Darkness a fêté de la plus belle des manières cet anniversaire. Un vrai banger sans prise de tête de près de deux heures !

Et toi, t'en as pensé quoi ?