Nos plus belles découvertes de 2023

Cette année encore, nos nombreuses heures passées en concert, sur les plateformes mais aussi nos rencontres et discussions nous ont permis de faire de très belles découvertes musicales. Focus sur ces groupes et artistes qui sont devenus nos coups de coeur.

Antoine :

  1. Sleep Token : Impossible de passer à côté DU groupe qui fait sensation cette année. C’est en janvier que j’ai pu découvrir Sleep Token en première partie d’Architects et la surprise fut de taille face une véritable expérience mystique. S’en est suivi un album remarquable quelques mois plus tard puis un deuxième rendez-vous marquant au Cabaret Vert. Si l’anonymat du groupe doit probablement jouer sur sa hype, je n’en reste pas moins conquis par leur travail sombre et puissant.
  2. Aviana : Découverts en première partie d’InVisions à Cologne, les Suédois d’Aviana font partie des ces groupes qui conquièrent les coeurs en un riff et une phrase chantée avec un metalcore redoutable. Sorte de voyage aux tréfonds de la noirceur, ce groupe m’a transpercé l’âme pour y laisser une trace indélébile. Espérons avoir de nouvelles occasions de les voir en 2024 (spoiler alert : ça sera le cas).
  3. We Came As Romans : Au fil des mes écoutes sur les plateformes, mes oreilles se sont posées sur ce groupe de metalcore américain assez impressionnant. Tout en gardant la recette de base du style, les mecs ont réussi à se créer un son reconnaissable qui leur ouvrira fort probablement de grandes portes dans les mois et années à venir. Touché en plein coeur.

Priscilla :

  1. Ghost Iris : Le retour du Warzone Metal Fest a été une source intarissable de découvertes cette année. La plus marquante porte le nom de Ghost Iris. Masqués, déjantés, le cocktail parfait pour retourner une salle. Un deathcore parsemé de mélodies, une technique imparable et un attrait pour le prog assez poussé font de ce groupe danois ma découverte coup de cœur de l’année.
  2. thrown : La formation la plus jeune de ce top m’a d’abord surprise par sa maîtrise et sa singularité. Catalogué deathcore, le groupe flirte énormément avec le hardcore et leur concert aux côtés de Emmure et Fit For a King n’a fait que le confirmer. S’ils manquent d’expérience, les Américains sont en bonne voie pour exploser et tourner avec les plus grands (bientôt avec August Burns Red et Dying Wish) leur permettra assurément d’y arriver rapidement. Un album serait déjà un bon début…
  3. Sleep Token : Comment ne pas citer Sleep Token, ce mystérieux groupe qui ne cesse de faire parler de lui depuis près de 2 ans maintenant, à tel point qu’on ne serait pas surpris de les voir en têtes d’affiches des festivals dans très peu de temps.

Guillaume :

  1. Cancre : Un soir de mars à la Madeleine, derrière l’objectif de mon appareil photo, mon œil et mes oreilles sont attirés par le charisme et la voix de Robin Millasseau du groupe Cancre qui faisait la première partie de Matmatah. Originaire du même coin de la France, Robin est accompagné par son frère Mathias à la basse et Clet Beyer à la batterie. Ce trio offre un rock très riche à la fois dans le style mais aussi dans le fond. On ne peut s’empêcher d’ailleurs d’entendre une filiation avec des groupes comme Noir Désir par exemple. Ils ont sortis en début d’année Tout s’efface qui comporte notamment des chansons tirées des poèmes écrits par l’arrière grand-oncle des frères durant la première guerre mondiale. Émouvant, intelligent et qui sort un peu du carcan habituel qu’on entend dans les radios !
  2. Nation of Language : Prenez un peu d’OMD, mixez le tout avec un peu de New Order et vous obtenez ce groupe New-Yorkais qui, en y apportant sa touche personnelle transforme l’ensemble en un cocktail moderne ! Avec Strange Disciple, ce trio fait clairement dans la nostalgie mais sans être ennuyant ou ridicule. Des morceaux comme Sole Obsession ou Too Much, Enough sont des plaisirs immédiats qui rentrent directement dans la tête. Simple, entêtant et plein de fraîcheur.
  3. marcel : J’ai découvert ce quatuor lors des Nuits Botanique. Ils se décrivent comme faisant de l’indie/post punk prenant à la fois ces racines chez Kim Gordon et Beethoven. Rien que cette présentation donne déjà une idée du côté agité de ces quatre garçons qui se rapprochent beaucoup de la nouvelle scène punk britannique. En mars dernier, ils ont sortis leur premier album au nom très évocateur : charivari ! Un condensé de rock un peu fou mais qui donne envie de s’éclater et de capter leur énergie pour en faire la nôtre. Punchy et barré à souhait !

Et toi, t'en as pensé quoi ?