Ce vendredi 5 avril, Alpha Wolf nous livrent un nouvel opus de qualité, Half Living Things, le premier depuis 2020. Ils nous racontent la genèse du projet, de manière totalement décalée, à leur image.

Half Living Things est prévu pour ce 5 avril. Comment vous vous sentez, quelques heures avant sa sortie ?

Complètement fous ! Il y a énormément de travail et énormément de sentiments différents qui s’entremêlent au moment de créer un album, mais également au moment de le voir sortir. C’est à la fois un anniversaire, un mariage et un enterrement !

Pourriez-vous nous expliquer le choix de ce titre, Half Living Things ? Qu’est-ce-que cela signifie pour vous ?

Half Living, pour moi, c’est se passer de vivre tout court. Les humains sont égoïstes, curieux, diaboliques de nature. On cache tous quelque chose de nous pour s’intégrer davantage dans la société, et essayer de vivre « normalement » malgré ça.

Vous ouvrez l’album sur un banger plein de rage, Bring Back The Noise, où vous clamez « You can run but you can’t hide ». De qui parlez-vous exactement ?

De littéralement tout le monde.

Avec Sucks 2 Suck, vous avez réalisé un sacré tour de force en invitant la légende Ice-T. Pouvez-vous nous raconter cette collab’ ?

Franchement, on aurait aimé en dire davantage, mais il n’y a pas vraiment d’histoire derrière tout ça. ça a juste fait sens pour nous, c’est venu naturellement. Et puis cet homme a fait en sorte que ça se fasse, un peu trop facilement même…

Ambivalence semble la chanson la plus émotionnelle et personnelle de l’album. Elle résume un peu l’ensemble de son histoire, d’ailleurs. Pouvez-vous raconter le processus d’écriture ?

C’est une des chansons qui nous trottait dans la tête depuis le plus longtemps. On essaie d’accorder un peu plus d’importance à nos chansons plus lentes, d’y mettre du nôtre, donc celle-ci a vraiment pris du temps avant de nous convenir. Au final, je pense que nous ne sommes tout simplement pas habitués à entendre ce qu’on n’a pas l’habitude de faire. C’était challengeant.

Avec cet album, vous montrez une fois encore que vous êtes capables de repousser les frontières du genre, avec beaucoup d’influences. En tant que groupe, comment rassemblez-vous vos idées ? Comment travaillez-vous ensemble ?

C’est drôle, mais chacun vient avec ses propres influences, assez aléatoires. On ne comprend pas toujours ce que ça signifie au fond de nous, mais on est tous convaincus de savoir de quoi on parle (rires).

Pensez-vous que vous avez finalement trouvé votre propre style ? Où est-ce-que vous cherchez continuellement de nouvelles vibes et de nouveaux sons ?

Je pense qu’on l’a trouvé oui, mais c’est difficile à dire quand on est à l’intérieur du projet. Je pense que tout ce qu’on a mis sur la table, c’est déjà nous, de toute façon.

Est-ce-qu’on peut espérer de nouvelles chansons lors de votre prochaine tournée, notamment en festivals ?

Yeah baby !

Ces dernières années, Alpha Wolf a vraiment pris une nouvelle dimension : un album acclamé en 2020 par la critique et ensuite votre propre festival, le CVLTFEST qui a réuni de grands noms tels que Emmure et Crossfaith. Qu’est-ce-qu’on peut attendre de la suite ?

Encore davantage de tout ça ! Nous n’avons pas de but précis, hormis celui de devenir le plus hard possible et de voir où ça nous mène.