Ce 24 avril, c’est tout un pan de notre adolescence qui nous attendait au Cirque Royal avec la venue de Keane, en tournée pour les 20 ans de leur album culte Hopes and Fears.

C’étaient The Sherlocks qui étaient chargés d’assurer la première partie. Les gaillards ont distillé leur rock pur sang british avec un set redoutablement efficace ouvert par le « Noelgallagheresque » Falling qui a immédiatement mis le public d’accord. Un court concert en place et énergique qui nous a bien mis en jambes avant le main act de ce mercredi soir.

Il sonne 20h30, les lumières de la salle s’éteignent, celles de la scène s’allument pour accueillir avec des applaudissements nourris les quatre membres de Keane. Emmenés par leur chanteur Tom Chaplin, les Anglais sont venus fêter les 20 ans de leur premier album Hopes and Fears devenu culte dès sa sortie avec des titres qu’on peut facilement qualifier de classiques incontournables : This Is The Last Time, Somewhere Only We Know ou encore Everybody’s Changing pour ne citer qu’eux. En plus de jouer ce disque dans son intégralité, Keane nous a servi une setlist absolument parfaite couplée à d’autres tubes comme Silenced By The Night, Crystal Ball ou encore Sovereign Light Café.

Au-delà de cette sélection de titres, on retrouve aussi la performance qui les accompagne. Bien que le groupe joue la sécurité la majorité du temps en s’en tenant aux compositions à proprement parler, cela ne nous empêche pas de nous prendre une sacrée dose d’émotion surtout avec les magnifiques performances vocales de Tom Chaplin et sa voix toujours aussi belle qu’il y a 20 ans. Avec son sourire qui en fait craquer plus d’un.e, il aura du mal à cacher son plaisir face à une foule bouillante qui aura fait un accueil légendaire au groupe. L’occasion pour eux d’accepter une request d’une fan qui leur demandait de jouer Snowed Under. Fébrile, Tom a finalement accepté et relevé le défi avec talent !

Ce soir, Keane nous aura ramenés à notre adolescence avec des tubes qui ont jalonné ces années quelque peu particulières, celles où tout nous semble difficile, où on pleure dans notre chambre sur des mélodies qu’on croirait écrites pour nous. Aujourd’hui, cette insouciance s’est envolée et maintenant qu’on est adultes, on est même certains qu’elles ont été écrites pour nous.