Un Durbuy Rock synonyme de découvertes

Les 10 et 11 mai derniers, le Durbuy Rock battait son plein au Sassin de Bomal-sur-Ourthe. Soleil de plomb et affiche variée ont marqué cet événement convivial et bon enfant.

Si l’affiche de l’année dernière s’était avérée hautement sophistiquée, celle de 2024 s’est davantage placée sous le signe des découvertes. Les têtes d’affiche Amorphis et KK’S Priest ont répondu à toutes leurs promesses mais on retiendra surtout leurs prédécesseurs aux styles et backgrounds très variés.

Les découvertes

De notre côté, l’équipe est arrivée sans attente particulière : une partie non négligeable des groupes présents nous était inconnue ou méconnue. Une perspective qui nous a permis d’apprécier les nouveautés et d’en ressortir grandis. On notera notamment la performance de Xandria le vendredi 10 mai, avec leur nouvelle chanteuse, Ambre Vourvahis, qui a rejoint le groupe en février 2023. Un concert symphonique sans fausse note, impressionnant de technicité, qu’elle soit vocale ou instrumentale.

Pic by Martin Domi’s Photo

Le lendemain, ce sont les Français de Disconnected qui marqueront le début de la journée. S’illustrant pour la première fois sur nos terres, le quintet s’est montré particulièrement généreux, proposant un metal des plus classiques mais foutrement efficace. Le public, timide jusque là, s’est laissé emporté petit à petit par un set énergique et stimulant. Une dimension que les Autrichiens de Insanity Alert prendront au pied de la lettre avec un punk hardcore des plus bruts, alliant gros son et humour décalé (panneaux « Scheisse » à l’appui).

Les confirmations

Bien sûr, la réussite du Durbuy Rock s’explique également par les nombreuses pointures présentes : Equilibrium a marqué le samedi 11 mai d’un set folk épique et grandiose, tout comme Soilwork le jour précédent a marqué les esprits de son death mélodique. On notera également la prestation des guerriers de Feuerschwanz qui, s’ils nous toucheront personnellement moins, ont toutefois réussi à soulever la foule avec un show spectaculaire et animé.

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Mention honorable

Avec tout ça, il nous serait impossible de clôturer l’article sans mentionner les Anglais de The Raven Age qui ont malheureusement souffert de nombreux soucis techniques. Soucis qui les empêcheront de proposer un set digne de ce nom, et c’est bien dommage : le fils de Steve Harris (Iron Maiden), George, et ses comparses avaient tous les atouts pour envoyer du lourd. Malheureusement, les problèmes de son à répétition auront eu raison de leur show qui, malgré tout, s’est avéré prometteur : des refrains chantants et une sympathie à toutes épreuves auraient permis de hisser le groupe parmi les meilleurs du week-end, sans aucun doute possible.

Au final, ce sont deux jours emplis de découvertes et de très belles écuries que le DRF nous a proposés. Une édition réussie pour notre part, bien que le public n’ait pas répondu aussi largement que les années précédentes. Dommage, étant donnée la dose de fun qu’on s’est injectée tout le week-end.

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