2024 dans l’rétro : les albums

Des centaines d’albums et EP’s sont encore sortis en 2024. Parmi toute cette panoplie, nos rédacteurs ont choisi les cinq disques qui les ont le plus touchés cette année !

Les albums d’Antoine

The Cure – Songs of The Lost World : j’aimerais vous dire « QUELLE SUPRISE ! » mais finalement, peu d’étonnement de ma part face à la qualité de cet album absolument grandiose. Les Cure prouvent une nouvelle fois, après 16 ans d’attente, qu’ils font partie des plus grands artistes contemporains. Mentions spéciales pour les fabuleux Warsong et Endsong qui sont des chefs-d’oeuvre à eux seuls.

Jack White – No Name : bon, plus besoin de vous présenter Jack White j’imagine. Mais il est de mon devoir de vous parler de No Name, son dernier album paru cet été. Véritable pièce maîtresse de sa discographie, cet album nous plonge dans ce que le guitariste de Detroit sait faire des meilleurs avec des compositions bouillantes, des solos ahurissants et des rythmiques endiablées. C’est fort, c’est bluesy, mais c’est surtout puissant. Un must.

FEVER333 – DARKER WHITE : après avoir prouvé leurs gigantesques capacités scéniques au Graspop en 2023, les Californiens de FEVER333 ont frappé fort avec ce nouvel album d’une force de frappe complètement dingue. Hyper engagé dans une Amérique quelque peu dans la tourmente en cette fin d’année, DARKER WHITE est un disque urgent, ancré dans son temps.

Fontaines DC – Romance : les Irlandais font partie de ces groupes/artistes dont l’ascension fulgurante m’a complètement scotché. Et à juste titre ! Romance est un album riche et varié qui place les Fontaines DC en dignes successeurs d’autres Joy Division et Arctic Monkeys. J’ai en tout cas hâte de découvrir ce que l’avenir réserve à ce groupe qui a conquis mon coeur cette année.

Make Them Suffer – Make Them Suffer : bizarrement, je n’aurai pas grand-chose à dire sur cet album tant il parle par lui-même. Le groupe de métalcore australien a fait très fort avec cet album éponyme qui m’a retourné une énorme claque dans la tronche.

Les albums de Priscilla

Make Them Suffer – Make Them Suffer : un album éponyme annonce toujours quelque chose de très personnel, presque une démonstration. Make Them Suffer n’a pas failli à la règle en offrant un opus très complet, qui résume les qualités de chacun de ses membres avec brio, notamment celles des deux chanteurs, Alex Reade et Sean Harmanis.

156/Silence – People Watching : nouvelle découverte de cette année, 156/Silence frappe fort en entrant dans mon top 2 des meilleurs albums. Avec People Watching, le metalcore pourtant classique du groupe prend une nouvelle dimension, empruntant a d’autres genres et proposant un panel vaste d’influences. Un petit bijou de metalcore à écouter sans modération.

While She Sleeps – Self Hell : impossible de clôturer mon top 3 sans parler de Self Hell. Un album expérimental qui souligne l’étendue des compétences des musiciens, montrant à quel point leur succès grandissant est mérité. S’il laisse dubitatif parfois tant il explore les genres, l’album s’avère une véritable machine à tubes qui fonctionnent parfaitement en live.

The Ghost Inside – Searching for Solace : au pied du podium, on retrouve l’excellent Searching for Solace. Un véritable condensé de ce qui fonctionne dans le hardcore et le metalcore, qui surfe entre les deux genres avec beaucoup de facilité.

Boundaries – Death is little more : ce disque demeure peut-être l’album avec le plus de sens dans ce top. Comme l’explique le chanteur Matthew McDougal dans notre interview, il s’inspire d’une littérature sombre et de son propre passé. Il y a mis tout son cœur et ses tripes, et je le ressens extrêmement fort dans cet opus. Avec une plus grande sensibilité de ma part, il aurait pu monter plus haut dans ce classement…

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The Cure – Songs of The Lost World : quel retour 16 ans après 4:13 Dream ! Robert Smith et sa bande sont revenus dans notre monde avec sincérité, profondeur et émotions. Warsong et Drone:Nodrone sont des bijoux mais alors que dire du diamant brut de dix minutes de Endsong. La voix de Robert Smith ne change pas d’un pouce et c’est sûrement ça qui font leur légende. Une leçon magistral !

Fontaines DC – Romance : mais quel groupe ! Ils n’ont encore jamais déçu et ce Romance ne va pas changer mon avis. Une merveille de ce que doit être le post-punk : sombre et incisif. Le chant de Grian Chatten donne ce côté désabusé qui se mélange avec énergie énergie sur un morceau comme Starbuster ou dans la pure émotion sur la ballade moderne d’In The Modern Love. Moderne, électrique et nostalgique à la fois !

Nick Cave & The Bad Seeds – Wild God : notre prêcheur australien revient avec ses disciples des Bad Seeds avec un album plus lumineux que les précédents mais toujours avec ces petites touches de tristesse. Ce groupe est au sommet de son art quand il s’agit de nous prendre par des sentiments très différents. J’ai été bouleversé par des titres comme Cinnamon Horses ou encore O Wow O Wow (How Wonderful She Is). Cet ensemble est magnifié par la présence de la chorale Double R Collective qui donne à ce disque une aura gospel et donc du coup très spirituelle. Du grand art mais c’est une habitude chez eux !

Pearl Jam – Dark Matter : je reste toujours dans une valeur sure avec l’un des mythiques groupes de la scène grunge de Seattle. Après un Gigaton assez sobre, ils reviennent avec cette matière noire annoncée comme heavy ! Alors il y a du très lourd comme sur React, Respond ou Scared of Fear où Mike McCready est dans une forme olympique. Dark Matter est un disque aux moods multiples: le presque pop Won’t Tell cohabite avec le rock bien gras de Waiting For Stevie ou encore le blues de Something Special. Pas aussi lourd que l’on pense mais du sacré bon rock comme je l’aime !

Linkin Park – From Zero : je l’attendais sans vraiment l’attendre. Je ne savais pas trop ce que pourrait être le futur de LP. Et puis, le 6 septembre, j’entends une rythmique musicale qui rappelle mon adolescence avec The Emptiness Machine. Tout le monde se posait la question de savoir qui allait reprendre la lourde tâche de reprendre le flambeau de Chester Bennington. Mike Shinoda a eu l’excellente idée de lui donner donner une tonalité féminine en la personne d’Emily Armstrong et c’est un coup de maître à la fois pour son chant clean et son screaming mais aussi par sa personnalité. Une nouvelle histoire s’offre à eux et elle commence bien !

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