2024 dans l’rétro : les festivals

On a pour habitude de vous dévoiler un top 5 des concerts à chaque fin d’année. Cette année, on a décidé de vous couper ça en deux parties : les festivals et les salles. On commence par nos plus beaux moments vécus en plaine en 2024.

Les concerts en festival d’Antoine

Foo Fighters à Werchter : un concert des Foo Fighters, ça finit inévitablement dans mon top de fin d’année. Au-delà de l’événement de leur venue sur la plaine flamande, c’était également le grand retour de la bande à Dave Grohl après le décès de Taylor Hawkins et l’arrivée de Josh Freeze derrière les fûts. Un concert absolument fou et généreux dont je garderai un souvenir indélébile, notamment avec l’interprétation déchirante d’Aurora et le chef-d’oeuvre The Teacher.

Royal Blood à Werchter : ces deux-là ne cessent d’évoluer dans leurs performances lives. Je me souviens de leur concert à la Lotto Arena déjà bouillant mais celui-ci a redoublé d’intensité. Mike Kerr et Ben Thatcher sont encore présentés comme des co-headliners dans nos contrées mais je ne doute pas qu’ils finissent par occuper un jour le haut de l’affiche. Et ce serait amplement mérité.

Idles à Werchter : un premier rendez-vous pour moi avec Idles et je dois dire que l’expérience fut vraiment concluante. Débarqués en milieu d’après-midi sur la main stage brabançonne, les Britanniques ont retourné l’espace avec un set musclé et minutieusement exécuté. Joe Talbot a aussi mis tout le monde d’accord avec son charisme déjà légendaire. Grandiose.

Mass Hysteria au Cabaret Vert : un passage à Charleville-Mézières mi-août, c’est l’assurance de passer de sacrés moments musicaux. Le concert de Mass Hysteria fait partie de ces instants qui ont marqué mon année musicale. MH, c’est le dosage parfait entre force et générosité. En tout cas, j’ai déjà pris rendez-vous le 31 janvier pour leur date au Zénith de Paris !

Brutus à Werchter : du belge dans notre classement ! Brutus, c’est LE groupe du plat pays en pleine expansion. Alors que je les voyais au Reflektor l’année dernière, ils ont embarqué cette année pour les Etats-Unis en première partie d’Architects ! De quoi leur ouvrir certainement de belles portes internationales. Ce n’est pas pour rien que je les ai choisis comme « artiste belge de l’année ».

Les concerts en festival de Priscilla

Thy Art Is Murder au Graspop Metal Meeting : malgré un lineup remanié après le licenciement de son chanteur, Thy Art était attendu au tournant et n’a pas déçu avec un show monumental en tête d’affiche de la Jupiler Stage.

Lord of the lost à l’Alcatraz Festival : dans la catégorie “méritait mieux”, j’appelle Lord of the lost. C’est dans une salle clairsemée que les Allemands ont un offert un show à la fois festif et généreux. Ce groupe mériterait sincèrement un petit coup de pouce du destin pour gagner en visibilité.

The Night Flight Orchestra à l’Alcatraz Festival : dans la catégorie “pas prévu”, c’est The Night Flight Orchestra qui l’emporte haut la main. Un hard rock fun et bonne ambi qui a réveillé la foule dans une farandole immense et inoubliable.

Breakdown of Sanity à l’Impericon Festival Oberhausen : pour son retour sur scène post rupture, Breakdown Of Sanity a frappé fort face à un public entièrement conquis. C’est comme si rien ne s’était passé et comme si la scène les attendait. Un concert intense et percutant.

Shaka Ponk aux Solidarités : à l’inverse, pour Shaka Ponk, c’était leur dernier passage sur scène sur nos terres. Comme d’habitude, ils ont marqué le coup au travers d’un concert grandiose , spectaculaire et surtout très engagé. Un au revoir fort en émotions.

Les concerts en festival de Guillaume

Patti Smith à LaSemo : quand j’ai vu que que le Lasemo avait « attrapé » Patti Smith. Je me suis directement dit : quelle pioche. Je ne l’avais jamais vue dans ce type de configuration mais une fois, de plus elle a prouvé que c’était elle, la Reine du Rock. Proche du public, de son groupe (son fils en fait partie), elle a passé en revue sa carrière en y glissant des covers de Dylan, Hendrix et même une surprenante reprise de Summertime Sadness de Lana Del Rey. Elle a mis le public dans sa poche avec une facilité déconcertante entre folk, country et du fucking rock n’ roll. Mythique !

Fontaines DC au Cabaret Vert : j’en ai parlé dans mon top album et je vais aussi les mettre dans les concerts car ils sont vraiment incroyables en live. Un mélange de folie et de classe qui a donné le sourire à toute la plaine du Zanzibar et ce, malgré les conditions climatiques difficiles. Même si les paroles ne sont pas toujours optimistes, la rythmique et la voix de Grian Chatten me donnent toujours des émotions à la fois simples mais aussi particulières.

Slift au Cabaret Vert : cela faisait plusieurs mois que j’entendais le nom de ce groupe français originaire de Toulouse et leur venue à Charleville-Mézières était enfin l’occasion de les voir. La scène du Razorback était parfaite pour cette rencontre. J’ai pris une véritable claque avec ce rock explosif, tendu et toujours sur le fil du rasoir. Des morceaux qui prennent leur temps et qui m’ont littéralement brutalisé la poitrine. Un trio plus que percutant !

Mass Hysteria au Cabaret Vert : quel plaisir de les voir enfin ! Ils ont totalement retourné la scène Illuminations avec ce métal sans prise de tête qui donne immédiatement l’envie de lâcher prise et de tout oublier. Avec eux, c’est un aller simple pour la folie avec, en plus de ça, des textes intelligents, engagés et intégralement en français. Simplement jouissif !

METZ au Cabaret Vert : ah que cette petite scène de la Razorback nous donne de sacrées émotions mais aussi son lot de découvertes. METZ en fait partie avec leur noise nerveux à souhait. Un trio guitare/basse/batterie tout droit venu de Toronto. La marre de boue entourant la scène n’est pas restée très tranquille tout au long de leur set efficace et puissant. On a appris, il y a quelques semaines, que cette tournée allait être la dernière avant un break. On espère que ce ne sera pas définitif !

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