Nous y voilà, dernier volet de notre récap’ musical de 2024 ! Pour clôturer ce retour sur ce qui a jonché ces douze derniers mois, nous vous invitons à découvrir quels sont les concerts en salle qui nous ont le plus marqués cette année. Toute l’équipe en profite pour vous souhaiter une excellente année musicale 2025, rendez-vous pour de nouveaux marquants dès janvier prochain !

Les concerts en salle d’Antoine

Paul McCartney à la Défense Arena : 82 ans. A 82 ans, Paul McCartney a délivré un concert de plus de 2h30 à Paris, faisant la part belle à toute sa riche discographie. C’était la deuxième fois que je croisais sa route et il m’a, une fois encore, touché en plein coeur avec un set absolument fabuleux rempli de mille émotions.

While She Sleeps à l’Elysée Montmartre : ils sont passés tout près d’occuper le haut de mon classement ! Une date absolument grandiose pour While She Sleeps, asseyant encore un peu plus leur statut d’icône de la scène métalcore actuelle. Si Loz Taylor attire inévitablement la lumière sur lui, le reste du groupe n’est pas en reste, ce qui m’a permis de me prendre une puissante rafale de décibels dans la tronche.

Bury Tomorrow à l’Ancienne Belgique : eux aussi s’installent chaque année un peu plus sur le trône des incontournables du métalcore contemporain. Avec cette date complètement folle à l’AB, Bury Tomorrow a délivré une performance hors-normes qui m’a retourné le cerveau. Vivement le nouvel album prévu en 2025 pour découvrir la suite de leur parcours !

Bruce Springsteen & The E Street Band à Werchter : un rêve devenu réalité cette année de mon côté, voir le Boss sur scène ! Début juillet, Springsteen et son légendaire E Street Band a assumé sa position de légende avec un set grandiose, déroulant plusieurs décennies de tubes légendaires avec la générosité qu’on lui connaît. Plus que jamais, le Boss, c’est Bruce.

Sum 41 à l’ING Arena : je ne vais pas y aller par quatre chemins, Sum 41 a délivré à son public belge des adieux dignes de ce nom ! Ayant annoncé la fin du groupe il y a quelques mois, Deryck Whibley et son band terminent en ce moment une tournée d’adieu mondiale qui faisait arrêt à Bruxelles. Une fois de plus, le groupe culte de mon adolescence a retourné l’ING Arena avec une setlist fantastique et une ambiance complètement folle que je ne suis pas prêt d’oublier.

Les concerts en salle de Priscilla

Starset au Trix : le problème avec Starset, c’est que l’annonce d’un passage un Europe signale déjà une place dans ce classement, et souvent la première. Une scénographie hors du commun, une générosité sans borne et un story telling inégalable suffisent à les classer en tête de ce classement.

While She Slees à l’Elysee Montmartre : autres habitués de ce classement, While She Sleeps a une nouvelle fois frappé fort avec sa tournée Self Hell. Une dose d’émotions immense et une ambiance bon enfant après des premières parties de qualité ont fait de cette soirée une grande réussite.

Rise Of The Northstar au Reflektor : dans une petite salle comme le Reflektor, le groupe de hardcore français ne pouvait que convaincre. Un pit géant et une intensité hors norme ont placé sans forcer les Parisiens en troisième position.

Amenra à l’Ancienne Belgique : dans un style totalement différent, Amenra a su retourner mon cœur à l’Ancienne Belgique. Dans une salle pleine à craquer, les Belges ont une fois encore pénétré nos âmes avec un métal atmosphèrique poignant et terriblement intense. Une évidence supplémentaire pour ce classement pourtant difficile à définir chaque année

Mass Hysteria à l’Ancienne Belgique : je clôturerai ce classement par les immanquables Mass Hysteria. Maîtres dans le métal francophone, ils sont gages de qualité et d’ambiance survoltée. Une Ancienne Belgique retournée finira de nous convaincre de les glisser dans ce classement qui se disputait notamment avec Zebrahead et son punk édulcoré.

Les concerts en salle de Guillaume

Nick Cave & The Bad Seeds au Sportpaleis : dans un Palais des Sports plein à craquer, Nick Cave et ses camarades ont livré une performance cinq étoiles. Entre un Nick Cave (toujours aussi habité) et le magicien Warren Ellis qui fait virevolter son violon, ils ont passé en revue Wild God en plus de leurs classiques, tout cela teinté entre rock et gospel. De la puissance de Red Right Hand, l’intensité de Tupelo à l’émotion simple d’Into My Arms, les Australiens m’ont pris dans leurs bras pour une expérience transcendantale hors du commun. J’en ressort toujours émerveillé et troublé de bonheur !

Ghinzu à l’Ancienne Belgique : quoi de mieux que l’Ancienne Belgique  pour fêter les 20 ans de Blow ? Ghinzu avait choisi la salle bruxelloise pour un retour que je n’attendais presque plus. Ce fut une véritable claque avec un public et un John Stargasm, pour ne citer que lui, en totale fusion. Il est rare que je sois aussi près de la scène mais j’ai transpiré comme jamais avec des titres aussi rassembleurs qu’explosifs que The Dragster Wave, Cold Love ou encore le jouissif Do You Read Me? Vous nous avez manqué les gars et on attend l’album en 2025 pour refaire une séance de sport comme celle-là !

The Smile à Forest National : ici aussi, on parle de scientifiques de la musique avec les membres les plus illustres de Radiohead : Thom Yorke et Johnny Greenwood avec, en plus, Tom Skinner aux percussions. Je me souviendrai longtemps de ce trip musical où le jazz et la world music se sont mélangés au rock (et inversement) avec une précision folle. Et c’est important de le dire : l’acoustique de la salle forestoise était quasi parfaite ce soir-là. Un voyage psychédélique au paradis !

Elbow au Cirque Royal : le groupe britannique est la définition même de la classe. Ce concert, début septembre, en était la preuve flagrante à la fois pour sa puissance, sa richesse musicale et ce partage si naturel avec le public. Au-delà de cette musicalité, la voix de Guy Garvey si douce et si forte donnera à cette prestation un charisme indéniable. Plus de deux heures de bonheur communicatif et parfaitement mis en scène dans la magnifique salle du Cirque. Un moment vraiment royal !

Zaho de Sagazan à l’ING Arena : c’est l’un de mes coups de cœur de ces derniers mois et ce concert ne me fera pas changer d’avis… bien au contraire ! Que ce soit seule à son piano ou dans des rythmes électros, elle m’a totalement scotché par sa présence scénique, son naturel et la façon dont elle peut émouvoir avec ses textes où elle parle de ses émotions, ses peurs ou ses rêves. Une performance hallucinante et en crescendo qui, sur la fin, a transformé l’ING Arena en véritable discothèque. La dernière fois que j’avais pris un si grand plaisir dans le monde de la chanson francophone, c’était pour Stromae. Absolument formidable !