Girls In Hawaii a l’Eden : le neuf, l’ancien et les classiques

Ont-ils vraiment besoin de try-outs ? Les Girls In Hawaï étaient ce mardi 27 mai a l’Eden de Charleroi pour se remettre en jambes et présenter quelques nouveaux titres. On se devait d’être là et on vous raconte tout cela !

Mais avant de recroiser la route du quintet, on a eu droit a deux premières parties. La première, Neroli, un duo féminin guitare voix aux harmonies très douces. Une folk d’une fraîcheur authentique dans la lignée de ce que peut faire First Aid Kit. La deuxième, Bianca Steck, était en mode « presque » solo accompagnée de son très bon guitariste. Dès les premières minutes on a été pris par sa douceur et son univers modern pop où sa voix amenait fragilité et fêlures. Deux très chouettes moments tout en simplicité.

Après avoir subi la pluie à l’extérieur, c’est sur The Fog que les « vieux briscards » des Girls vont faire leur entrée. Tout est déjà bien en place comme à leur habitude mais l’essentiel n’est pas là car on voulait découvrir ces fameux nouveaux morceaux et on ne sera pas déçus, que ce soit par la signature très Girls In Hawaii sur Drifting in The Summer Rain ou Goddess qui pourrait se révéler être une petite sœur de l’époque Everest. Toutes ces nouveautés sont imbriquées parfaitement au milieu de moments doux comme Not Dead et sa superbe fin ou encore l’efficacité non démentie de This Farm Will End Up In Fire. Tout se fera avec simplicité et humour dans ce cadre intime avec des anecdotes disséminées ça et là entre le torticolis de Lionel, le chien d’une des techniciennes qui est une star de la scène et le titre de l’Union Saint-Gilloise (ça pouvait être risqué de parler de ça sur la terre des Zèbres).

On va redécouvrir le premier morceau écrit par le groupe, Fontanelle, et qu’ils ne savent jouer que depuis très récemment selon leurs dires mais dont le riff fait beaucoup penser au rock des nineties. On aura encore l’occasion de découvrir trois nouvelles chansons dont IHRN, l’énergie d’El Dorado et son gimmick proche des Rita Mitsouko et celle qui nous a peut-être moins marqués : Landslide. Tout cela sera enrobé par des classiques de différentes époques comme Switzerland, l’émotion toujours présente sur Misses ou encore Guinea Pig. Le final sera démentiel et ça, ce n’est plus une surprise avec Organeum et l’extatique Flavor comme dernier coup de tonnerre.

Girs In Hawaii en concert, c’est comme retrouver des amis après une longue période d’absence. Du fun, des émotions et de la folie mais toujours avec une certaine sobriété. Rassurez-vous les Girls, vous n’avez pas besoin de try-outs ! Les nouvelles chansons se fondent parfaitement aux anciennes. On attend donc avec impatience le nouvel album dont les dernières touches se finiront cet été. Merci pour cette mise en bouche !

Et toi, t'en as pensé quoi ?