Aujourd’hui, nous voudrions vous parler d’un album un peu particulier : A Real Good Kid, troisième galette de Mike Posner. Chronique !
Si cet album se présente sous un format tout à fait normal avec une suite de chansons comme n’importe quel autre disque, c’est par sa présentation en introduction qu’il se démarque de ce qu’on peut entendre habituellement. En effet, A Real Good Kid s’ouvre sur une piste d’introduction où Posner s’introduit directement à ses auditeurs. Il y explique que cet album est conçu pour être écouté d’une traite, sans aucune distraction sur le côté. En brisant le quatrième mur comme au théâtre, le chanteur captive directement la personne qui l’écoute.
Pour faire la promotion de ce troisième album studio, Mike Posner avait sorti début janvier le titre Move On accompagné d’un clip home-made où il raconte son histoire depuis le succès de son titre I Took A Pill In Ibiza, les hauts et les bas qui ont suivi ce succès fulgurant mais surtout, le décès de son père. C’est finalement le chemin parcouru durant tout ce temps qui sert de fil rouge à cet album. Le départ de son père est très présent durant ces 37 minutes, comme une sorte de différentes étapes du deuil. Les textes sont forts comme l’incroyable Drip à la frontière entre slam et chant. Les douze titres de ce nouvel album forment donc une véritable montagne russe d’émotions où l’on passe d’une tristesse profonde à une forme d’espoir lumineux pour replonger vers des moments plus sombres.
A Real Good Kid est donc un album qui fait office d’exutoire pour Mike Posner. Les chansons sont efficaces (la composition de Perfect est magistrale) sans avoir la prétention d’en faire des tonnes et on fait réalité l’expérience d’écouter non pas un disque mais une histoire. Son histoire. Finalement, Posner ne chante pas. Il raconte.