White Lies : Loud and Clear

Déjà dix ans après leur premier disque, les White Lies sont de retour avec leur cinquième album logiquement appelé : Five ! Le trio britannique continue son bonhomme de chemin mais est-ce que le charme est toujours là ? Chronique !

Les premières notes sont pour Time To Give, la plus longue chanson du disque qui ne surprend malheureusement pas beaucoup et dénote presque par rapport à la suite (sans doute par sa structure trop répétitive). Heureusement, le groupe revient rapidement à sesfondamentaux avec la basse – batterie aux premiers plans de Charles Cave et Jack Lawrence-Brown et le chant profond de Harry McVeigh. On ne peut s’empêcher de penser à OMD ou à ce son synthétique emblématique des années 80 sur des morceaux comme Jo? ou le festif Tokyo.

Une autre des forces des musiciens est de pouvoir passer du relatif calme du magnifique Finish Line à l’énergie de Denial et cette guitare stridente dans son final. Il n’en reste pas moins que les paroles sont toujours aussi sombres et parlent de la difficulté des relations de toutes sortes. Trois ans après le pop Friends, les Londoniens livrent neuf chansons qui rappellent leur tout début avec la maturité en plus !

White Lies est donc toujours aussi séduisant avec ce mélange subtil de rock, de pop, de new wave et transforme Five en une oeuvre simple et solide mais tellement à leur image. Et puis c’est un disque sacrément taillé pour le live. Believe It (or not) !

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