On continue à rattraper notre retard et aujourd’hui, on vous parle du dernier né de Green Day, Father Of All… Chronique !
Green Day, c’est une madeleine de Proust pure et dure. Quelques notes suffisent à nous ramener à nos années adolescentes durant lesquelles on pensait que boire une bière en rue faisait de nous de véritables punks. Désolé Jean-Kévin, ce n’était pas le cas. Mais nous ne boudons jamais notre plaisir à réécouter Basket Case, Boulevard Of Broken Dreams ou encore 21 Guns avec toujours ce petit frissons. Il faut dire que ces dernières années, la bande de Billie Joe Armstrong a quelque peu perdu de son impact avec des albums moins marquants. Qu’en est-il dès lors de ce nouveau disque ?
Vingt-six minutes. Voilà la durée de cet album de dix morceaux. Peu étonnant qu’à la première écoute il soit passé à la vitesse de la lumière. Un format très court donc pour Father Of All… mais loin d’être décevant pour autant. Sans se renouveler, toujours avec ce background pop un chouïa trop présent (Oh Yeah! et ses choeurs de stades), les Américains arrivent quand même à nous sortir quelque chose de cohérent et en phase avec ce qu’on était en droit d’attendre depuis longtemps. Ce nouvel opus dégage quelque chose d’ensoleillé qui fait du bien à nos oreilles meurtries par trop de décibels. A l’écouter plus attentivement, ce dernier arrivant de Green Day est un album 100% live. Tout est créé, composé, pour faire participer les foules en concert.
On peut reprocher à Green Day de s’être éloigné de ses années punk pour se rapprocher de la pop mais on ne peut pas, dans le cas de Father Of All…, leur reprocher de mal le faire. Ce rapide condensé de dix morceaux contient toute l’énergie que nous attendions de la part du groupe et n’est-ce pas là finalement le plus important ?