In Flames renoue avec son passé

Ce vendredi, le quintet suédois In Flames sortait son quatorzième album, Foregone. Un album qui renoue avec le death mélodique qui les a forgés, mêlant gutural et instrumental à la perfection.

Le line-up d’In Flames a bien changé depuis 2017. Les fans de la première heure ont pu regretter le virage effectué ces dernières années par le groupe vers des sonorités plus modernes, plus « metalcore », I, The Mask en tête. Mais en 2022, c’est bel et bien un retour aux sources qui nous était annoncé. Le teasing par State Of Slow Decay, ou encore Foregone Part 1 et Part 2 a fait son petit effet, tant et si bien qu’on était déjà convaincus avant même la sortie de cet opus. Pari réussi !

Introduit sur l’acoustique de The Beginning of All Things That Will End, Foregone nous renvoie vers des harmonies familières, caractéristiques du In Flames des débuts. Mais c’est la deuxième piste, State of Slow Decay, qui enverra la sauce et nous éclatera littéralement au visage: les screams d’Anders Fridén transpercent nos tympans et nous livrent instantanément tout ce que l’album a à offrir : Du death, et du mélodique. Du In Flames comme on l’attendait depuis quelques années maintenant.

Une chose est sûre, la force de cet album, c’est ce mix parfait orchestré par Anders lui-même entre chant clair et grawls énergiques. Bleeding Out en devient une démonstration instrumentale bluffante, là où Foregone Part 2 et Pure Light Of Mind deviennent des ballades entraînantes et enivrantes, sans pour autant perdre cette dimension purement heavy qui manquait parfois sur les précédentes sorties du groupe. Cette pureté sera d’ailleurs contrebalancée par les riffs sévères de The Great Deceiver et autres In The Dark. Les solos de guitare de Björn Gelotte s’accordent parfaitement avec ceux de Chris Broderick, débarqué en 2019 dans la formation. Sand doute une preuve supplémentaire que l’avant et l’après ne font qu’un avec In Flames.

Avec Foregone, on retrouve le In Flames du passé, sans pour autant renier ce qu’il a accompli ces dernières années. Les fans hardcore le regretteront peut-être, mais force est de constater que les Suédois ont cette fois réussi à fusionner ces deux mondes sans s’y perdre. Et rien que pour ça, chapeau bas.

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