Enfin 2018 est arrivé et déjà cette année nous apporte des découvertes. La jeune Paillette est donc la première artiste à passer sous notre plume et dans nos oreilles reposées avec son premier EP intitulé « To hide ». Chronique !

Douceur. C’est probablement le premier mot qui vient à l’esprit à l’écoute de ce disque et, avec la météo maussade de ces dernières semaines, il était évident que cette dose de bien-être était la bienvenue pour des tympans trop fragilisés par des basses insupportables durant les fêtes. Auteure-compositrice de ses propres chansons, la jeune Marie propose un ensemble piano-voix très épuré à l’image d’Agnès Obel pour ne citer qu’elle, le tout agrémenté du violoncelle d’Aude Reynoud qui vient rajouter une touche plus atmosphérique à l’ensemble. Par instants, on semblerait presque entendre Ludovico Einaudi lorsqu’elle fait parler son piano comme sur l’introduction du superbe « Abyss », offrant des instants magiques.

Cinq titres forment donc cet EP enchanteur autant que prometteur avec ce brin d’innocence dans la voix côtoyant une part de mystère. Vocalement, la justesse est impressionnante et on sent une maîtrise frappante dans cette jeune femme dont le timbre de voix n’est pas sans rappeler un doux mélange entre Typh Barrow et Grace VanderWaal.

Il ne fait aucun doute sur le fait que Paillette est une artiste à suivre de près tant la découverte de « To hide » est belle et touchante. A l’heure où les compositions sont remplies d’artifices, la jeune artiste s’en tient à un lot instrumental simple qui fait mouche dès les premières notes, gardant ainsi ce sentiment d’authenticité. Enfin 2018 est arrivé et déjà cette année nous apporte une bien belle découverte.