On a marché sur 2018 : les albums

JOYEUX NOËL ! Entre les toasts, Last Christmas de Wham! et la bûche, on espère sincèrement que votre réveillon a été une réussite. Il est maintenant l’heure de terminer notre bilan de l’année en vous présentant les albums qui nous ont particulièrement marqués en 2018.

Antoine :

  • Alain Bashung – En Amont : la sortie d’un album posthume est régulièrement un exercice délicat, un travail de funambule. Force est de constater que ce disque de Bashung est une réussite incroyable. Touchant, émouvant, poignant, la liste des éloges est longue devant ces titres envoûtants.
  • Architects – Holy Hell : l’album étranger de l’année sans hésiter. Le groupe de métal anglais offre un disque d’exception qui frôle la perfection du début à la fin. Il fait suite au décès de Tom Searle, guitariste du groupe mais aussi jumeau du batteur. Déchirant et hyper puissant à la fois, cet opus est un véritable régal.
  • Paul McCartney – Egypt Station : quand l’ancien Beatles sort un album, c’est souvent un événement exceptionnel. Mais quand ledit album est d’une telle qualité, difficile de faire l’impasse. McCartney prouve, à 76 ans, qu’il a encore des ressources à nous offrir et qu’il est encore et toujours capable de surprendre son public.

Christine :

  • Riverside – Wasteland : le septième album des Polonais est celui de la reconstruction. Le groupe refait enfin surface depuis le décès en 2016 de Piotr Grudziński, guitariste de la formation. Beaucoup plus sombre que les précédent, Wasteland est mélancolique, complètement à fleur de peau mais plein de douceur et de sensibilité. Mariusz Duda, le chanteur et bassiste, a entièrement composé ce concept album, axé sur un monde post-apocalyptique, métaphore de la reconstruction après la dépression. Malgré l’adversité, Riverside n’a jamais perdu sa poésie et sa qualité d’écriture et retrouve, avec cet album poignant, son coté metal prog qui les avait révélés.
  • Toundra – Vortex : cinquième album des Madrilènes. Leur heavy post-rock instrumental est toujours parfait. De par son style influencé par Mogwaï ou Russian Circle, le groupe plaît aussi bien aux adeptes du metal, du rock ou de l’indé. Nommé d’après une salle de concert en Allemagne qu’ils ont voulu honorer, l’album montre une évolution de leur maturité, l’affirmation de leur style énergisant aux accents orientaux. Leur maîtrise technique expérimentale est au service d’une ambiance calme et sombre qui explose de lumières avec des riffs fluides et puissants. De quoi passer un bon moment lors de leur tournée européen début 2019.
  • Jake Shears – Jake Shears : premier album solo et éponyme du chanteur des Scissor Sisters. Le groupe s’est séparé il y a cinq ans et a libéré l’artiste. Après une comédie musicale avec Sir Elton John, des participations divers avec Kylie Minogue, un livre sur ses trente premières années, il livre cet album complet et sans prétention. Solo peut-être mais pas seul, le monsieur a su s’entourer d’une belle brochette d’artistes dont Josh Homme des Queens of the Stone Age. Enregistré à la Nouvelle-Orléans, le style pop déluré habituel transpire la moiteur de la ville, l’ensemble apporte de la profondeur à cet opus retraçant le parcours de l’auteur depuis la séparation du groupe. À l’image de Jake, on y retrouve du glamour, du drama, de la sensualité et des Big Brushy Mustache.

Priscilla :

  • Architects – Holy Hell : un chef d’œuvre pour un groupe au cœur à découvert. L’âme de Tom Searle plane autour de nous et nous offre une collection de titres tous plus poignants les uns que les autres.
  • The Prodigy – No Tourists : les Prodigy sont de retour et de la plus belle des manières. Les rois de la drum et de l’electro-core n’ont pas dit leur dernier mot et restent les maîtres du genre.
  • Gravity – B4MV : sans doute un avis personnel. Mais là où Temper Temper avait échoué, Gravity s’est imposé : B4MV évolué, n’est sans doute plus aussi Metal qu’il a pu l’être. Mais ça marche. Des titres comme Dont Need You et Letting You Go resteront en tête. Leurs fans aussi.

Lauryn :

  • Twenty One Pilots – Trench : impossible de passer à côté de cet album qui marque le retour de ce duo, avec tout un concept énorme derrière, qui rend cet album encore meilleur.
  • Imagine Dragons – Origins : un an après l’album Evolve qui nous a offert quelques hits, les Imagine Dragons nous ont livré un album qui se veut plein de sens, de clins d’œil à d’anciens albums et de potentiels tubes à découvrir en 2019.
  • Thérapie Taxi – Hit Sale Xtra Cheese : la réédition de leur album Hit Sale est comme le précédent mais avec des vieilles et des nouvelles chansons ainsi que certains remix aussi ! Des chansons qui vous font passer par toutes les émotions, entre vouloir sortir et faire la fête ou vouloir rester chez soi et déprimer, à voir. Quelques paroles crues aussi, pour la petite touche finale des Thérapie Taxi.

Emma :

  • Twenty One Pilots – Trench : écouter Twenty One Pilots, c’est un peu comme jouer à la roulette russe des genres musicaux : on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Avec Trench, très attendu après le succès de son prédécesseur, le groupe a su se réinventer tout en gardant ce petit truc qui fait que leur son est tout à fait reconnaissable.
  • Bebe Rexha – Expectations : il est presque impossible d’échapper à Bebe Rexha dans la pop contemporaine, même sans le savoir, parce que la jeune femme est une machine à tubes. The Monster d’Eminem et Rihanna, c’est elle. Me, Myself & I de G-Eazy, In The Name of Love de Martin Garrix, elle aussi. Et des tubes, il y’en a à la pelle sur son premier album. C’est frais, puissant et sensible à la fois, et l’album démontre des excellentes capacités de songwriting de Bebe.
  • Andrew McMahon in The Wilderness – Upside Down Flowers : sorti il y a un mois à peine, cet album est une perle et regroupe tout ce qu’on a aimé dans Jack’s Mannequin ou Something Corporate, les précédents projets d’Andrew McMahon. Des mélodies mélancoliques, des textes doux-amers, des refrains entêtants, et cet ingrédient tout spécial qui fait chavirer mon cœur et mes pensées dans un Upside Down plus fleuri.

Guillaume

  • Alain Bashung – En Amont : un disque posthume, c’est souvent particulier comme sentiment ! Mais ici, le travail de production est prodigieux, on sent le respect et l’envie de partager une oeuvre remarquable par l’un des plus grands artistes français parti beaucoup trop tôt. Onze chansons bouleversantes et avec, comme toujours, une deuxième lecture. Quelques perles ressortent comme La mariée des roseaux, Montevideo et Nos âmes à l’abri. Oui, tu nous manques Alain ! Allô les Victoires de la Musique !
  • The Good, The Bad and The Queen – Merrie Land : il y a eu un effet bénéfique à ce Brexit : le retour de TGTBTQ à l’avant-plan. Un disque plein de mélancolie sur une certaine Angleterre ouverte aux autres, le tout dans un univers hanté, féerique à la Tim Burton. Damon Albarn réussit donc tout ce qu’il entreprend ! On attend impatiemment leur venue dans nos contrées.
  • Florence & The Machine – High As Hope : Une Florence plus sobre et beaucoup plus autobiographique. Elle y parle de ses démons du passé comme sur Hunger, de son admiration pour Patti Smith sur Patricia, … Les mélodies et sa voix si puissante font de ce disque un petit joyau qui réchauffe le cœur !

Vicky

  • Editors – Violence : délicatesse et puissance sont les deux termes qui résument brièvement ce nouvel opus du groupe britannique Editors. Mais selon moi, le point fort de cet album est la nouveauté des compositions. Il y a neuf titres, et tous présentent des différences avec ceux du précédent album au niveau du style musical, qui divergerait plus vers le rock electro cette fois-ci. Editors parvient donc encore à sortir des titres toujours aussi inspirés, parfois en s’éloignant de leur style d’origine. Ca passe ou ça casse ! Avec moi, c’est passé en tout cas.
  • Eddy de Pretto – Cure : Cure est un album à écouter les oreilles et l’esprit grands ouverts. La nouvelle étoile montante de la chanson française décrit avec un franc-parlé certains faits, certaines réalités de notre société souvent considérés comme tabous et réputés pour mettre mal à l’aise. Dès lors, oser aborder en chanson ces sujets régulièrement mis sous silence voire niés est donc une qualité que l’on peut (doit) lui reconnaître. Cure, en fait, est comme une oeuvre de poésie moderne et  dénonciatrice, qui cherche à inverser les tendances et à changer les croyances.
  • Parkway Drive – Reverence : certains diront qu’ils sont devenus des mauviettes dans leur genre, moi je dis qu’ils en ont encore dans le ventre. Certes, leur album précédent Ire envoyait du lourd et Reverence pourrait alors être considéré comme plus « soft », mais on reste tout de même loin du mauvais. Gros coup de coeur pour leurs titres Wishing Wells et The Colour of Leaving.

 

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