Sous forme de campagne de recrutement nationale pour Avatar Country, les cinq Suédois d’Avatar sont en tournée mondiale pendant deux ans. Ils ont amené avec eux la fleur de la musique irlandaise, dans un Stereolux affichant complet complet.
Dylan Walshe, le « one-man band » de Dublin, ouvre le show avec sa folk acoustique typique de son pays natal. Dans une ambiance calme mais chaleureuse, l’artiste termine son set, accompagné par les applaudissements du public sur une reprise a cappella de Grinnin’ In Your Face, un gospel du bluesman Son House.
Histoire de rester dans l’ambiance pub irlandais, The Mahones débarquent et jouent leur punk festif. Le groupe irlando-canadien est venu saluer ceux qui parlent « the real french ». Ils font plusieurs fois référence aux mouvements LGBTQ+ et rendent hommage au plus célèbre des Dublinois gay, Oscar Wilde. Walshe les rejoint pour clôturer leur set et Finny McConnell, le chanteur guitariste, finit par laisser sa guitare dans le public pour jouer leurs dernières notes.
En attendant le montage un peu long de la scène, la salle passe la radio d’Avatar Country. On peut entendre des pubs de la royauté, des musiques de goûts douteux et des relevés de santé du roi. Le rideau tombe enfin et Jonas Jarlsby, le souverain, apparaît enfin sur son trône. Les cinq Suédois font leur show habituel, toujours avec autant d’entrain. Johannes Eckerström, le chanteur, met l’ambiance et, dans le cadre d’un échange linguistique, gratifie son audience d’un « merde » contre un « helvetet » signifiant enfer en suédois. Il réclame d’autres bons mots et « salopard » n’a pas franchement de succès alors qu' »enculé » est triomphal (sachez-le durant vos soirées mondaines). Après un changement de costumes général, le groupe revient tout en blanc pour le dernier titre, The King Welcomes You To Avatar Country, sur une scènes aux lumières arc-en-ciel accompagnée d’un lâché de bulles. Pour leur date la plus chaude jusqu’ici d’après Johannes, le roi satisfait, a gratifié la foule d’un pouce levé.
