Sept ans. Sept longues années. C’est ce qui s’est écoulé depuis la sortie de l’excellent premier album de Woodkid. Le voici de retour avec S16. Chronique !
Soyons honnêtes, on ne l’attendait plus. De longues années se sont écoulées depuis que Woodkid avait annoncé son retrait de la scène musicale pour notre plus grand désespoir. Ce génie avait déboulé à toute vitesse dans le paysage musical avec une oeuvre musicale et virtuelle remarquable. Quelle ne fut pas notre excellente surprise lorsque l’annonce de son retour est tombée il y a plusieurs mois !
Pour teaser S16, Yoann Lemoine (de son vrai nom) avait misé sur le mystérieux Goliath. Avec toujours le côté symphonique qu’on connaît du Français, le morceau intriguait et donnait envie d’en entendre plus. Il a ensuite sorti l’imparable Pale Yellow mais surtout le sublime Horizons Into Battleground dont le texte nous colle des frissons rarement atteints. Pas de doute, le chanteur sait mettre l’eau à la bouche.
Ce nouvel opus, c’est une véritable gifle de noirceur en pleine face. Au-delà de la recette Woodkid avec une superbe recherche sur le son et un côté orchestral/symphonique fabuleux, les compositions accentuent la face sombre d’un album qui évoque autant la situation mondiale (Goliath) que l’auto-destruction. Impossible de ne pas être pris dans le tourbillon complètement fou de Highway 27. Difficile de dire ce par quoi est passé le chanteur ces dernières années mais force est de constater que la musique semble être pour lui une incroyable thérapie (In Your Likeness).
The Golden Age n’était clairement pas un coup de chance ni un one-shot pour Woodkid. S16 est une pure merveille une fois encore, un monde musical vers où le Français nous emporte, un flot dans lequel on aurait presque envie de se noyer, un feu glacial qui danse pour nos oreilles. Bref, un retour brillant.
