The Pretty Reckless : l’incarnation rock and roll

Près d’une demi décennie après leur précédent album, The Pretty Reckless sont de retour avec Death by Rock and Roll. Chronique !

Après avoir teasé leur retour pendant presque une année, revoici donc The Pretty Reckless prêts à en découdre avec un album qui sent bon la force et l’électricité. Dès l’ouverture sur le titre éponyme, c’est un torrent de décibels qui afflue vers nos oreilles avec un riff tonitruant et déjà ces mots, « On my tombstone when I’m gone, just put ‘death by rock and roll‘ » scandés par Taylor Momsen, charismatique chanteuse du groupe new-yorkais.

Et cette puissance, elle restera du début à la fin de ce nouvel album. On a ici affaire à un disque qui dépote et qu’on pourrait presque qualifier de leçon quant à l’esprit rock’n’roll. On retrouve ainsi la voix chaude et habitée de Momsen qui, du haut de ses 27 ans, a clairement de quoi faire pâlir les plus grand.e.s performers du monde de la musique mais aussi la technique imparable de Ben Phillips à la guitare, Mark Damon à la basse et Jamie Perkins à la batterie, tous aussi talentueux les uns que les autres et qui assurent à la perfection les exécutions instrumentales, même lorsque l’ambiance se fait plus douce sur l’excellente balade Standing at the Wall ou le très country Harley Darling qui clôture les douze pistes. Notons aussi la présence du maître Tom Morello sur l’imparable And So It Went !

Cet album, en plus d’être autobiographique à certains stades (comme sur « 25 » ou « Rock and Roll Heaven » qui traite des influences musicales de la chanteuse), offre une véritable progression dans sa musicalité. Il commence de façon assez brutale pour aller vers des morceaux davantage retenus et canalisés, comme pour marquer l’avancée vers le bout du tunnel, celui-là même dans lequel la chanteuse était coincée après la mort de Chris Cornell et de Kato Khandwala (agent du groupe) et qui l’a précipitée dans une sorte de spirale infernale. C’est brillant et ça se savoure.

En conclusion, ce nouvel effort des Pretty Reckless est un véritable bijou et un concentré de bon vieux rock électrique, sorte de contre-argument à Gene Simmons (bassiste de Kiss) qui disait il y a quelques jours que les jeunes fans avaient tué le rock. Qu’il écoute Death by Rock and Roll, ça lui fera probablement dire moins de conneries.

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