L’un des duos britanniques les plus en vogue de ces dernières années, ce ne sont pas les frères Gallagher mais bien Royal Blood. Et ça tombe bien, ils sont de retour avec Typhoons. Chronique !
Après l’énorme succès de Figure it out et leur premier album éponyme en 2014, le groupe avait confirmé sa position solide en 2017 avec How Did We Get So Dark ? C’était donc naturellement que le retour de Royal Blood était très attendu cette année.
Avec Mike Kerr à la basse et Ben Thatcher à la batterie, plongeons-nous dans ce Typhoons. Sur ce nouvel album, le duo prouve une fois de plus qu’en étant seulement deux, ils peuvent faire du boucan comme à cinq. Une fois encore, le duo fait preuve d’une redoutable efficacité en bombardant ses décibels sur nos tympans qui vibrent allègrement.
Ce Typhoons, c’est une occasion en or pour Royal Blood d’affirmer leur identité stoner sur l’imparable Boiler Maker en duo avec Josh Homme de Queens of the Stone Age tout en proposant une certaine nouveauté en amenant une bonne pincée d’électro à la Daft Punk (ne venez pas nous dire que vous n’y avez pas pensé en écoutant Million and One). Et c’est là que la magie se produit sur ce disque avec cette façon de mélanger les styles pour n’en faire qu’un qui conserve toute sa cohérence (prends ça Heston Blumenthal !). Après un détour du côté d’Architects le temps d’un duo, Mike Kerr nous offre toujours cette voix claire quasi réconfortante pendant que Ben Thatcher martyrise toujours aussi bien ses fûts (le mec doit probablement avoir des actions chez Gretsch).
Tout ça pour dire qu’une fois de plus, le duo Royal Blood continue à nous épater en conservant leur patte tout en allant piocher à droite à gauche quelques influences. Un album d’équilibristes qui ne tombe à aucun moment dans le vide.
