Ce vendredi 22 avril, nous avions rendez-vous (enfin) avec les légendaires frères Maël plus connu sous le nom de Sparks à l’Ancienne Belgique. Récit d’une soirée enflammée !
C’est sur la récente musique césarisée d’ »Annette », So May We Start, que le duo va lancer cette soirée de fort belle manière. Ce sentiment immédiat que la soirée sera fantasque-tique. Pour rappel, Ron est le maître pianiste qui, tout au long du spectacle, aura une posture presque kraftwerkienne sauf lorsqu’il décidera de chanter sur Shopping Mall of Love ou esquissera des pas de danse sur The Number One Song in Heaven. Un sacré duo qui n’hésite pas à utiliser un humour presque british à certains moments de la représentation. Quant à Russell, c’est l’énergie et la voix qui sublimeront cette fête. Car oui, chaque morceau représente à la fois l’histoire du groupe mais aussi celle de la musique avec un grand M allant du rock (Tips For Teen, Johnny Delusional de leur collab avec Franz Ferdinand) à l’électro (Lawnmower) en passant par la new wave. Une histoire qu’il racontera dans un français parfait.
Cette folle musicalité atteindra son apogée dans le final et ne serait rien sans les cinq musiciens de talent qui accompagnent les deux fringants septuagénaires dans un show à la frontière entre la comédie musicale et l’opéra rock. A la suite d’une longue standing ovation bien méritée, ils reviendront mettre une nouvelle salve de fantaisies avec le très jouissif Suburban Homeboy et le très chantant All That qui, pour eux, est une image de ce que l’on vient de vivre avec cette pandémie. Près de deux heures passées comme un éclair !
Cette première expérience live avec les Sparks fut un véritable plaisir à la fois pour sa générosité, cette passion de nous raconter des histoires en y mettant tout leurs cœurs. Nous quitterons la salle non pas avec des étincelles mais avec des étoiles dans les yeux !
