A chaque passage de Dropkick Murphys, on se dit qu’ils finiront par nous blaser. Puis ils sont passés par Forest National ce 25 janvier et cet article se devait d’être écrit.

Lorsque les Dropkick Murphys partent en tournée, ils ne font pas les choses à moitié. Pour preuve, ils était accompagnés à Bruxelles par pas moins de trois premières parties. Jesse Ahern, seul sur scène, était chargé de lancer les hostilités avec sa folk rocailleuse. Mais c’est après son passage que les choses se sont corsées. The Rumjacks ont mis tout le monde d’accord avec leur folk celtique festive. Aucun temps mort n’était à déplorer durant ce set qui a vu naître les premiers pogos de la soirée. Mais l’ambiance allait encore monter d’un cran avec Pennywise. Les punks californiens ont achevé d’allumer le feu avec un set lourd et puissant (malgré le son déplorable de Forest, faut-il vraiment le rappeler…) à la conclusion flamboyante sur Bro Hymn.

On était donc déjà en sueur avant même que les Murphys ne foulent la scène bruxelloise. Nous étions cependant loin d’avoir livré toutes nos forces dans la bataille qui nous attendait. Les mecs de Quincy ont lancé leur set sur le classique The Boys Are Back, donnant immédiatement le ton d’un concert qui s’annonçait épique en tous points. Sur les nonante minutes de set, les Américains ont livré pas moins de 25 chansons au public belge avec une cadence à couper le souffle. Il n’y aura pas eu un seul temps mort durant le concert qui aura transformé l’arène en véritable pub irlandais géant (la salle de 8000 personnes étaient quasi soldout ce soir). Ken Casey passera d’ailleurs la majorité du concert debout contre la barrière et au contact de son public qui lui tend littéralement les bras à chaque passage. De quoi rajouter encore un peu plus d’humanité à ce concert qui était pourtant loin d’en manquer.

Johnny I Hardly Knew Ya, Two 6’s Upside Down, Going Out In Style, I’m Shipping Up To Boston ou encore Rose Tattoo, tous les tubes du groupe ont jalonné une setlist brûlante qui fera enchaîner les circle pits, pogos et autres wall of death dans la fosse. La salle finira finalement bras dessus, bras dessous, jusque dans les gradins sur Kiss Me I’m Shitfaced.

Une grande messe, une communion, voilà à quoi nous avons encore assisté ce soir avec les Dropkick Murphys. Ce groupe, c’est une véritable valeur sûre de la scène punk rock celtique. Même si leurs concerts se ressemblent globalement souvent, l’ambiance est à chaque fois incroyable et le set maîtrisé à la perfection. Let’s Go Murphys !!