Révélation et coup de coeur par excellence en 2013 avec « Human magnets« , le jeune ThomCest déjà de retour avec son second album intitulé « Lightcharges« . Chronique!
Celui qu’on avait laissé sur un premier album aux influences fortes de Bon Iver sort ici un second album plus lumineux et profond que son prédécesseur. Alors qu’il débutait avec un son très acoustique (guitare/piano), le voici qui arrive avec des sonorités supplémentaires; une certaine joie semble ainsi succéder à la mélancolie mais dans une évolution que l’on qualifierait de progressive. Certains artistes ont tendance à passer d’un extrême à l’autre mais dans ce cas, la douceur est de mise avec Thomas Cacciapaglia.
Dès l’introduction sur « Lightcharges« , titre éponyme de cet album, on sent une forte importance accordée au son. On est rapidement plongé dans un univers très atmosphérique avec tout d’abord un léger brouhaha comme lors d’une sortie de classe pour ensuite s’envoler comme pour aller toucher les étoiles grâce aux choeurs et au mélange xylophone et synthé. Arrive ensuite la voix de l’artiste. Inchangée, toujours pleine de pureté, ce timbre si caractéristique arrive toujours à provoquer cette émotion, cette façon de toucher même lorsque le ton se fait plus grave comme sur le titre « To the basements« . Il n’a pas peur également de montrer l’étendue de cette voix sur le splendide « Once and for all« , une véritable démonstration vocale que peu de chanteurs peuvent probablement encore reproduire.
Au niveau des arrangements, la qualité est au rendez-vous. Multi-instrumentiste, on le trouve aussi bien au clavier qu’à la guitare et le travail se ressent très fortement. Un océan de sonorités aussi réussies les unes que les autres se retrouvent sur les quatorze pistes avec à chaque fois, le rythme ou la mélodie qui colle à la bonne chanson pour continuer à faire voyager l’auditeur comme c’est par exemple le cas sur « A simple fate« . Une place plus importante semble aussi avoir été accordée à la batterie sur cet album.
Deuxième album donc pour ThomC et deuxième réussite de suite! En cette période d’éliminatoires pour l’Euro 2016, on est en droit d’attendre le hat-trick de la part du jeune artiste. Une voix envoûtante, des mélodies joliment exécutées, on se retrouve dans un univers à mi-chemin toujours entre Bon Iver mais également le jeune Ben Howard. Dans le style spatio-folk (ne cherchez pas, ce terme vient tout juste d’être inventé), la relève est assurée par le jeunesse!