Royal Blood: strength, power & sensuality

Dans la catégorie révélation rock de ces dernières années, le duo Royal Blood fait incontestablement figure de favori. Ils ont d’ailleurs choisi le retour de l’été pour sortir leur deuxième album « How did we get so dark ? » Chronique !

Trois ans après leur premier album sobrement intitulé « Royal Blood », Mike Kerr et Ben Thatcher font leur grand retour avec un deuxième opus très attendu. Après avoir teasé avec le puissant « Lights out » et le plus sexy « I only lie when I love you », c’était donc plus impatients que jamais qu’on abordait l’écoute de ce CD et, dès l’ouverture, avec le titre éponyme de l’album l’ambiance est posée et on comprend rapidement qu’on aura affaire à un album endiablé et rempli d’une putain d’énergie.

Une fois encore, les deux Britanniques arrivent à faire croire qu’une guitare s’est glissée dans l’enregistrement alors qu’il n’y a que la basse de Mike qui vient frapper les oreilles avec un son absolument dingue entre le gras des quatre cordes et la disto de sa grande sœur. C’est là que la paire se démarque : en créant un trompe-l’œil auditif tout en respectant sa ligne de conduite séduisante comme le prouve par exemple le très bon « Look like you know » qui joue de ces ingrédients à merveille. Et que dire de cette voix ? Toujours ce timbre sexy et provocateur à la fois, c’est peut-être cet élément qui répond à la question que pose l’album.

A la batterie, ça cogne fort et juste ! Ben est toujours là pour martyriser ses pauvres fûts mais comment peut-on se plaindre de cette justesse quand le résultat est d’un tel niveau ? Il sait trouver le rythme et la construction qui feront de telle ou telle chanson un titre agressif ou langoureux. On regrettera toutefois l’utilisation d’un pad sur « Don’t tell » qui enlève une certaine authenticité à l’ensemble rock’n’roll brut.

Seul petit bémol peut-être de cet album, il y a parfois un léger effet de répétition au cours de certaines chansons qui fait qu’on peut avoir l’impression d’avoir déjà entendu telle ligne de basse ou tel tour de chant.

En conclusion, les Anglais de Royal Blood sortent avec « How did we get so dark » un deuxième opus réussi et à la hauteur de ce qu’on pouvait attendre d’eux, leur offrant désormais une image d’artistes confirmés et non plus un statut de flèche montante de la scène britrock. Il n’y avait probablement pas de plus belle manière d’affirmer sa place sur les plus grandes scènes qu’en revenant de la sorte !

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