Pale Waves était de passage ce 13 octobre en Belgique pour la troisième fois, et nous y étions ! Retour sur une soirée haute en couleurs et surtout en noir et rouge du côté du Botanique.
De retour après moins d’un an en Belgique pour présenter leur premier album, Pale Waves a fait fort avec une Rotonde pleine à craquer. En venant de Manchester et en étant sous le même label que The 1975, c’est sûr que la recette pour le succès garanti est là, même si leur dernier passage au Democrazy de Gand s’était beaucoup moins fait remarquer.
Le groupe a notamment fait le choix d’une setlist « sûre » en choisissant un maximum de chansons dansantes et en essayant d’éviter celles plus calmes et douces.
Television Romance, la chanson choisie pour ouvrir la soirée, a tout de suite mis l’ambiance et le public s’est tout de suite mis à vibrer. Un petit clin d’œil aussi aux fans de la première heure car il s’agit d’une de leurs toutes premières chansons. Ils ont ensuite enchaîné sur Kiss, une des plus connues du public.
Heather Baron-Gracie, chanteuse du groupe, arrive, avec ses petits pas de danse déjantés, à nous inviter à danser avec elle. Il faut aussi souligner le travail des jeux de lumières tout autour du thème « noir et rouge » qui est un peu la marque de fabrique de l’album et de la formation.
Ce n’est seulement qu’après plusieurs morceaux comme New Year’s Eve, Red, Heavenly, et Black qu’arrive enfin une chanson qui sort du lot : She. La chanteuse l’annonce comme une chanson « emo », qui a fait pleurer plusieurs personnes du public. Bien placée dans la setlist, la ballade au synthé et la batterie électronique accompagnés par un beau solo de guitare, nous renvoient l’image d’une tentative d’expérimentation de leur style. Une fois finie, la chanteuse reprend la parole et annonce : « on va chanter des chansons joyeuses maintenant ! »
Ils finissent sur une chanson qui est aussi une de leurs premières, There’s a Honey. Le show se finit donc sur une note assez joyeuse, dansante et sur une super ambiance grâce à la moitié d’un public déjà conquis et l’autre en recherche de découvertes musicales.
Faisons donc le bilan de la soirée. Une première partie était déjà une belle découverte, un groupe français appelé Ninety’s Story, à surveiller ! Le concert de Pale Waves, qui a duré un peu plus d’une heure, manquait d’un tout petit peu plus d’expérimentation, avec peut-être des chansons plus calmes comme When Did I Loose It All qui figure sur leur album, mais qui n’a pas été interprétée. Outre ce petit bémol, c’était un merveilleux show donné par le groupe Pale Waves, qui va seulement commencer à faire du bruit.