Second volet de notre bilan 2018. Nous écumons chaque année les festivals, les salles de concerts, les fêtes des villages, les kermesses… ce qui nous permet de faire de bonnes ou moins bonnes découvertes. C’est aux meilleurs d’entre elles que nous allons consacrer cet article.
Antoine :
- Idles : à l’heure où les questions sur le Brexit résonnent encore dans nos têtes, ce groupe fait clairement renaître le punk contestataire à l’anglaise. Une voix grave, un son gras, des barbes, de la force, grosse découverte de cette année.
- Foé : découvert en première partie de Vianney en mars dernier, Foé est une véritable invitation au voyage dans des contrées poétiques. Avec une voix grave et troublante, c’est un tourbillon d’émotion qui a sorti Îl, son tout premier album.
- Loyd : c’est en première partie de Mustii à la MCFA que nous avions pu faire la connaissance de cet artiste à l’avenir prometteur. Le jeune DJ envoie du lourd sur scène avec un son électro qui martèle les esprits et mettra KO plus d’un spectateur en 2019, on en est certains.
Vicky :
- Jacob Banks : une voix grave teintée de soul et de blues, greffée sur une musique pop, rock et alternative, voilà comment décrire l’artiste américain Jacob Banks. Découvert lors d’une émission Taratata, cet artiste m’a tout de suite bluffée avec une performance vocale juste et maîtrisée.
- Tom Grennan : ce jeune chanteur est selon moi un vent nouveau qui souffle sur la pop alternative britannique. Son premier album Lighting Matches regorge de chansons rythmées qui proposent un style frais et moderne pour ce genre musical, comme je n’en avais plus écoutées depuis des années.
- AURORA : j’éprouve énormément d’admiration pour ce petit bout de femme, notamment pour sa capacité à rester elle-même sur scène. Avec une imagination débordante, AURORA vit comme dans un autre monde et au lieu de s’en cacher, elle vous invite à y enter (via ses albums, les réseaux sociaux…). Sans oublier la puissance et la beauté de sa voix, tellement atypique et reconnaissable entre toutes.
Guillaume :
- Quaker City Night Hawks : j’ai pu les voir en première partie des BlackBerry Smoke. Une vraie révélation pour ce quatuor, originaire du Texas, qui livre un blues rock bien gras et très efficace. Une version moderne des ZZ Top ! Leur prochain album est attendu pour début mars !
- Joe Purdy : ce chanteur a une présence indéniable sur scène mais cela ne suffit pas ! Il raconte son histoire (parfois triste, parfois heureuse) en musique sur des airs folk lumineux et ce grain de voix remarquable. Un voyage au cœur des States pour les fans de Josh Ritter ou Joshua Radin !
- Robert Finley : un véritable coup de cœur pour ce chanteur à la vie si extra-ordinaire. Une voix aux saisissantes tessitures et qui nous emporte aux heures de gloire de la Soul Music ! Pour la petite histoire, c’est le protégé du guitariste et chanteur des Black Keys : Dan Auerbach. Un gage de qualité !
Christine :
- Mythic Sunship : dans la mouvance du revival rock psychédélique qui sévit depuis quelques années, le groupe danois se démarque par des compositions très travaillées et un saxophone free jazz allègre. De quoi décrocher son cerveau sans sentir le temps passer. Légèreté et rêverie (ambiance patchouli).
- Oranssi Pazuzu : des Finlandais qui font du black rien de révolutionnaire. Mais c’est en live que leur profondeur saute aux yeux : des sentiments complexes ressortent de leurs compositions teintées de psychédélisme. On passe de la mélancolie à la colère avec toutes les étapes intermédiaires. Intensité et noirceur.
- Alien Weaponry : ces trois petits jeunes de Nouvelle-Zélande pratiquent un thrash/core puissant inspiré des histoires sombres du pays, le tout en langue Maori s’il-vous-plaît. Leur musique est fougueuse et entraînante de quoi faire un sacré haka lors de leur passage au hellfest 2019. Force et rage.
Lauryn :
- Yungblud : Dominic Harrison est un jeune homme anglais qui, du haut de ses 20 ans, a des choses à dire et n’hésite pas à le faire. Avec un premier album sorti cette année, il a réussi à s’attirer un public et à être diffusé sur nos radios belges. De par ses revendications, et tout simplement sa musique, il devient un artiste à surveiller et à découvrir. Il sera notamment en concert à l’Ancienne Belgique en janvier 2019.
- Thérapie Taxi : ce groupe, c’est beaucoup plus que Hit Sale (en feat avec Romeo Elvis). Avec des paroles assez controversées parfois, ils font néanmoins de très bons titres et sont notamment à voir une fois au moins en live. Lors de leur concert à l’AB, l’ambiance était bien plus qu’au rendez-vous. La réédition de leur premier album est sortie en novembre dernier avec des titres exclusifs. On ne peut donc s’attendre qu’à un succès croissant pour ce groupe.
- The Academic : un groupe d’indie irlandais comme on l’aime. Leur premier album a donné beaucoup de titres très prometteurs, notamment la chanson Bear Claws qui leur a offert une certaine notoriété. Leur premier concert dans la Rotonde du Botanique en avril dernier leur a visiblement valu un joli succès étant donné qu’ils sont revenus une deuxième fois en Belgique pour une date au Trix d’Anvers. En clair : un bon groupe qui commence à se faire connaître et qui sait mettre l’ambiance en concert !
Emma :
- Chapel : ce groupe est un duo que j’ai découvert à travers leur manager, Tyler Carter, du groupe Issues. Ils n’ont encore qu’un EP sorti fin 2017, mais c’est déjà bien assez pour être accro à leurs rythmes pop-rock entêtants. Un album est en préparation pour 2019, à ne pas louper !
- Pillow Queens : un groupe alternatif de quatre nanas queer et super badass que j’ai découvert lors de mon séjour longue-durée en Irlande. Pas encore d’album, mais deux EPs disponibles en streaming qui tournent en boucle chez moi !
- Starcrawler : encore un groupe dirigé par une super nana, que j’ai découvert à travers Foo Fighters dont ils ont fait la première partie aux Etats-Unis. Du rock un peu sale que j’ai moi-même hâte de découvrir en live le plus rapidement possible.
Priscilla :
- SHVPES : rencontrés sur la route de Bullet For My Valentine, Shvpes a tout pour grandir et se faire un nom sur la scène nu-metal/core. Digne fils de son père, Griffin Dickinson a su miser sur la modernité et lui apporter une touche personnelle qui nous rappelle les grandes heures de Zach de la Rocha, en moins politisé mais prêt à en découdre
- Counterparts : première partie au Trix pour Stick To Your Guns, ces jeunes Canadiens ont directement annoncé la couleur. Bien que formé en 2007 déjà, la jeunesse de ses membres surprend : maturité, charisme, le hardcore punk a de belles années devant lui. Le destin du groupe semble déjà tout tracé
- Starset : on les connaissait déjà un peu avec l’album Vessels, mais leur tournée en Europe n’a fait qu’accroître ce qu’on pensait déjà d’eux : le projet est innovant et nous en envoie plein les yeux avec ses décors tous droits sortis d’un film de science-fiction. Foulant le territoire européen en 2018 pour ce qui semble être la première fois, on espère les revoir prochainement à bord de leur vaisseau dévastateur.