Notre troisième Nuit au Botanique se déroulait dans une Orangerie à guichets fermés. On vous raconte tout de cette soirée purement britannique !
Les premiers à fouler la scène sont The Pale White. Ce trio de Newcastle enchaîne les morceaux rock avec une énergie folle comme Medicine ou Loveless ! En les écoutant, on ne peut s’empêcher de penser à Queens Of The Stone Age. Même si ce n’est pas innovant, on est conquis par leur insouciance et leur présence scénique indiscutable.
Quelques minutes avant 21h, Sam Fender, ce jeune loup de la nouvelle scène anglaise, fait son apparition avec ses quatre musiciens. Il est là pour présenter son premier album qui sortira le 9 août prochain. Ce qui frappe d’entrée, c’est la puissance et le velours de sa voix ! Cela donne plein de relief à ses nouvelles chansons comme Will We Talk In the Morning ou encore The Borders. Les mélodies de ces dernières font beaucoup penser à The War On Drugs en moins planant. Il gagne encore plus en sympathie avec son humour typiquement anglais et la belle interaction qu’il aura avec le public qu’il trouve admirablement attentif, comme un public d’opéra ! Pendant plus de trois quarts d’heure, les morceaux vont se succéder sans aucun ennui, ni une quelconque baisse de régime. Hypersonic Missiles et Play God vont littéralement secouer la salle. Suite à cela, il se retrouvera seul avec sa guitare électrique pour nous jouer trois morceaux dont le superbe Leave Fast. Son groupe reviendra une dernière fois pour remettre une couche d’énergie sur That Sound ! Plus d’une heure menée de main de maître !
Ce fut un dimanche soir très réussi. Notre préférence ira à Sam Fender qui a marqué la soirée par son talent, sa coolitude et sa générosité. Un gars à suivre de très près !