Cage The Elephant à la croisée des genres

Les furieux Américains de Cage The Elephant sont de retour avec leur tout nouvel album, Social Cues. Chronique !

Cela faisait près de quatre ans que le groupe du Kentucky n’avait plus sorti d’album. Les lauréats du Grammy Award du meilleur album rock sont donc de retour avec cette cinquième galette un brin différente de son prédécesseur.

Ce qui marque dès le début, c’est ce côté psyché-eighties avec les guitares de Broken Boy. Ce ton aérien est finalement là comme une sorte de fil rouge tout au long de l’album puisqu’il se poursuit sur Social Cues. Les mélodies font mouche et s’accordent à la perfection. Les frères Shultz (Matt au chant et Brad à la guitare rythmique) font des merveilles accompagnés de Nick Bockrath (lead guitare), Matthan Minster (basse) et Jared Champion (batterie).

Produit par John Hill, producteur très pop à la base, ce disque de Cage The Elephant ne fait pas disparaître l’essence rock du groupe. Ce dernier a tout simplement évolué vers quelque chose de plus léger sans perdre la force qui a fait la renommée de la formation américaine. Les rockeurs s’offrent même un duo de luxe avec Beck sur le fabuleux Night Running qui n’est pas sans rappeler Alt-J. C’est d’ailleurs ce que nous avons ressenti en écoutant cet album : une sorte de mélange entre Alt-J et The Hives.

Puissance, altitude et précision sont finalement les maîtres-mots qui pourraient au mieux résumer ce Social Cues de Cage The Elephant. On espère croiser la route des Américains cette année pour découvrir ce que valent ces nouveaux morceaux en live.

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