Lotto Arena, lundi de Pentecôte, c’était le retour tant attendu sur scène des Smashing Pumpkins. Revenu de belle manière, l’an dernier, sur le devant de la scène avec l’album Shiny and Oh So Bright, Vol. 1, on avait hâte de découvrir le résultat en live.
En première partie, on a eu la chance de revoir les Irlandais de Fangclub. Un mois après, on est toujours sous le charme de ce quatuor plein de fougue avec ce rock fougueux très nineties. Même dans une plus grande salle, leur musique s’accroche à nos tympans et on le redit c’est un groupe à suivre !
Peu avant 21h, et sur le son de la Sarabande de Handel, Billy Corgan fait son apparition avec ses deux « citrouilles préférées » : James Iha et Jimmy Chamberlin. Ils sont accompagnés de Jack Bates, Katie Cole et Jeff Schroeder. Entouré de trois énormes poupées jouets, la bande à Billy va livrer une prestation hyper dense avec énormément de relief. Dès le début, le son est quasi parfait et c’est Siva et Rhinoceros de l’album Gish qui donneront le ton. Sur scène, le frontman est visiblement heureux et de retrouver cette passion qu’il avait un peu perdue ces dernières années. Quid de sa voix ? Impeccable même si ce n’est plus la même que dans les nineties. Ce sont évidemment les grands tubes qui permettront au public de communier complètement avec le groupe : 1979, Cherub Rock ou encore Tonight, Tonight. Le dernier album ne sera pas très utilisé mais les trois décennies de carrière seront parcourues avec une puissance brute. On aura aussi droit à une reprise de Friday I’m In Love interprétée par James, ou encore le magnifique enchaînement de To Leila à Wish You Were Here des Pink Floyd. On sera encore plus dans la fête pendant le rappel avec ce « happy b’day » généralisé pour célébrer l’anniversaire de Jimmy pour ensuite clôturer sur un Hummer on ne peut plus électrique !
Pendant 140 minutes, The Smashing Pumpkins a fait une prestation sans fausses notes et d’une solidité remarquable. Que ça fait du bien de les revoir en si bonne forme.