Ce 28 octobre, nous étions présents à l’Orangerie du Botanique pour découvrir le groupe mancunien au succès enfin grandissant: The Slow Show. On vous raconte tout ici !
C’est le groupe gantois Low Land Home qui avait l’honneur de nous livrer les premières notes. Le quatuor s’était transformé en duo pour l’occasion. Pendant une demi-heure, le duo a suspendu le temps avec des chansons pop mélancoliques teintées d’un nuage d’électro. Tout cela servi par deux voix se mélangeant parfaitement : celle profonde de Jo Geboers et celle, troublante, de Jolien Bové. On en regrettera presque l’absence de la section rythmique qui doit donner encore plus de relief à un ensemble déjà très lumineux.
Juste le temps d’une petite pause et Amend résonne dans la salle. Un instrumental avec une montée en puissance sublime, révélant les instruments au fur et à mesure. Au-delà de ce début incroyable, c’est la voix de Rob Goodwin qui va nous subjuguer, mélange improbable entre Tom Smith d’Editors et Stuart Staples de Tindersticks. Ce n’est d’ailleurs pas la seule comparaison possible, on peut clairement citer The National. Oui, oui (on assume), mais dans un style plus introspectif. Ils vont faire plaisir aux fans de la première heure : Dresden, Ordinary Lives, Bloodline mais aussi de la dernière : Eye To Eye, Low ou St Louis ! Un voyage déjà bien dense mixant rock par ci, folk par là avec une sobriété presque désarmante.
Fort de son magnifique dernier album, Lust And Learn, The Slow Show a livré une prestation trois étoiles, nous emmenant dans un univers flamboyant avec de riches mesures. Il est impensable que Rob, Frederik, Joel et Chris ne passent pas le step-forward. Ils l’ont promis, ils reviendront l’année prochaine. Ne les manquez pas !