En ce mardi 19 novembre, nous avions rendez-vous à l’Orangerie du Botanique pour découvrir l’un des phénomènes du rock british, Temples, venu présenter Hot Motion. Que vaut le groupe qui a été adoubé par Noel Gallagher et Johnny Marr ? On vous raconte tout ici !

On a pu découvrir en première partie, Anni B Sweet, une chanteuse espagnole à la voix sauvage et sucrée. Elle livrera, avec ses quatre comparses, une pop rock énergique parfois très eighties. Le tout avec cet agréable accent espagnol. Charmant !

Sur le coup de 21 heures, nos quatre brits arrivent sur scène avec un look tout droit sorti du film Almost Famous. Mais oups, Howl s’arrêtera après quelques couplets suite à un soucis technique. James Bagshaw, au chant et à la guitare, fera mine de revenir devant le micro comme si rien ne s’était passé. So English ! Ce sont évidemment les tubes comme Certainty, Hot Motion, ou encore Oh The Saviour qui trouveront le plus de répondant à cet enchaînement de décibels. A l’époque où la mode est à la nostalgie d’un temps derrière nous, les Temples se démarquent en balançant un rock psyché sans artifices et en mode plutôt cool, peut-être un peu trop ! Même si ce live a été marqué par des titres épiques comme The Question Isn’t Answered et le final apocalyptique de Mesmerise, on se demande au bout des nonante minutes si nous n’aurions pas pu avoir plus de folie. Mais on ne boudera pas notre plaisir d’avoir enfin découvert une telle force de frappe sonore avec la basse de Thomas Warmsley, le guitariste et claviériste Adam Smith et Rens Ottink derrière ses fûts.

Alors oui, on peut rejoindre les avis de Noel et Johnny mais on pense qu’avec un peu plus de lâcher prise on pourrait avoir le même choc que pour Greta Van Fleet. Ils ont le potentiel pour nous Atomise(r) la prochaine fois !