Le mercredi 27 novembre, on se déplaçait à l’Ancienne Belgique pour découvrir les Canadiens d’Half Moon Run qui venaient présenter A Blemish In The Great Light. Un belle soirée nous attendait !
Si Leif Vollebekk ne vous dit encore rien, il faut remédier à cela au plus vite. En effet, ce drôle et attachant artiste nous a réellement envoûtés en première partie. Et ce n’est pas chose courante ! Ce multi-instrumentiste a accompagné les tournées d’artistes comme Emilie Simon ou Sinéad O’Connor. Sa voix donne de la grâce à son univers. Elegy, I’m Not Your Lover et ce yoddle à la fin de Apalachee Plain font partie des perles de ce set. A découvrir d’urgence !
D’un multi-instrumentiste seul, on passe à plusieurs avec les Half Moon Run. C’est sur une lumière rouge intense que le groupe fera son entrée (au compte goutte) avec l’intro hypnotisante de 21 Gun Salute. Bien que chacun ait son poste, on se rend compte directement qu’ils n’éprouvent aucunes difficultés à passer de la mandoline à l’harmonica ou encore du piano aux percussions ! Et ce n’est pas là leur seule force car Devon, Dylan, Conner et Isaac, c’est aussi cette alchimie des voix qu’on appréciera plus encore dans la partie plus folk avec Narrow Margins ou le récent Flesh And Bones. Et puis il y aura cette petite merveille à la « O’Brother » où ils se retrouveront tous les quatre derrière le micro à chanter Sun Leads Me On avec de petits filets de guitares.
Le public, très respectueux, se rebellera à maintes reprises dans le final avec cette multiplication de tubes endiablés : Call Me In The Afternoon, Jello On My Mind, Razorblade. Servi par une mise en lumière puissante, le band parcourra de manière assez égale ses trois disques et terminera par l’incontournable Full Circle. Sous l’acclamation du public, ils reviendront une toute dernière fois pour le très sweet Hands In The Garden.
Mêlant rock, folk, country et même pop, Half Moon Run a illuminé cette soirée parfaite pendant nonante minutes. Ces Canadiens (s)ont (d’)une richesse musicale impressionnante !