Ce 5 février, c’était soirée britpop à l’Ancienne Belgique avec le retour très attendu de Supergrass. Retour sur une soirée que nous n’espérions plus, 18 ans après leur dernière date dans cette salle !
Pour chauffer la salle, on pouvait compter sur les Hollandais de The Tambles. Avec un concentré pop-rock très seventies, ils ont rapidement réussi à se mettre la salle rouge dans la poche. Le concert passera à une vitesse folle et le public semble heureux de la découverte.
Il est 20h30 lorsque les lumières s’éteignent et que la bande de Gaz Coombes monte sur scène sur In It For The Money. La soirée peut commencer. Au début, le groupe se montre sur la réserve, parlant peu et hésitant à lâcher les chevaux que nous attendions. Mais tel un diesel chevronné, le groupe va prendre en ampleur au fil des titres et se révéler être une véritable machine rock à la hauteur de nos attentes, notamment sur l’imparable Mary. A son image, le public se défoulera de plus en plus pour finalement créer un joli pogo sur les premières rangées en fin de concert.
Pas de doute, Supergrass est là pour se faire plaisir et offrir un best-of aux fans venus à Bruxelles dans une Ancienne Belgique à guichets fermés. Le chanteur, chapeau vissé sur la tête, dira même que c’était peut-être la dernière fois qu’on les voyait. Plus blasés tu meurs, c’est aussi ça le flegme britannique (la faute au Brexit ?). Moving, Richard III ou encore l’incontournable Alright feront résonner les murs de la salle pour le plus grand plaisir de nos oreilles qui étaient là pour faire le plein de bonnes ondes.
Le quatuor a ainsi proposé un set de 1h45 qui aura ravi les plus grands fans des Anglais et durant lequel on saluera la performance de chaque musicien. Mention particulière toutefois à Gaz Coombes qui a pour capacité d’être le seul guitariste du groupe et qui fait, par conséquent, office de guitariste rythmique et soliste du début à la fin du set. Une prouesse de qualité qui n’était pas pour nous déplaire. En 2020, les Anglais sont sortis de l’Europe, mais leur musique n’est pas prête de sortir de nos oreilles.