Ce mercredi 26 février, nous étions à Forest National pour le concert des Londoniens qui montent: Bear’s Den ! On vous raconte tout de cette soirée aux jolis accents folk.

C’est Sophie Payten alias Gordi qui ouvrait la soirée. Cette Australienne livre un set d’une jolie douceur entre guitare, piano et boucles mais qui serait bien plus apprécié dans une salle à taille humaine.

Sur un halo de lumières bleues, Andrew Davie et Kevin Jones arrivent sur scène avec leurs six musiciens. On sent directement la volonté d’embarquer le public avec Dew On The Vine. Au contraire du concert des Dropkick Murphys, il y a quelques semaines, le son est net et quasi parfait. Tout se suit de manière fluide avec la voix chaude d’Andrew et son contact presque familiale avec le public. La folk entraînante de Think of England ou Broken Parable est magnifiée par la présence des deux cuivres qui donnent encore plus de relief.

L’intimité se fera plus forte au milieu du set avec une partie « unplugged » et l’incroyable version de Isaac, juste eux derrière un micro. On se souviendra avec émotion de ce silence de cathédrale ponctué par les murmures du public sur le refrain « I’m going to give all my love to you ». Le rythme va alors s’envoler avec une touche un peu électro de Fuel On The Fire pour aller vers un crescendo final absolument génial avec notamment Laurel Wreath. Le rappel débutera sur Blankets of Sorrow encore une fois « just behind the mic ». Une soirée qui est passée tellement vite qu’il y aura un goût de trop peu même après Above The Clouds Of Pompeii et Agape.

Cent minutes. sans longueurs ! Bear’s Den a transformé l’arène forestoise en véritable tanière pour nous y accueillir chaudement et avec une grande simplicité. Il n’y avait qu’un seul virus, ce mercredi, celui des good vibes !