Jean-Louis Aubert à Forest National !

Ce mardi 3 mars, on avait rendez-vous avec Jean-Louis Aubert pour son OLO tour ! Un moment de sincère partage que l’on vous raconte ici.

Plus de quarante ans de carrière, ça en impose et ce n’est pas l’arène forestoise qui pourra dire le contraire. Dès les premières notes de Ne m’enfermez pas, on a déjà l’impression qu’il y a une sorte d’étincelle entre Jean-Louis Aubert et son public, même si le son prendra quelques minutes avant de se fixer. Derrière un magnifique écran aux multiples facettes, le sexagénaire a une envie folle de s’amuser et cela ce sent. Il se baladera assez vite (et à plusieurs reprises) dans les travées de la salle, en chœur et avec cœur en compagnie du public en chantant la sublime Sensation de Rimbaud en passant par Voilà, ce sera toi, l’enthousiasmant Du bonheur ou encore Demain sera parfait. Ce n’était pas seulement un tour de chant, c’était aussi une prouesse technologique qui lui permet de se démultiplier (par deux, par quatre …) en pianiste, en percussionniste et, logiquement, en guitariste. Tout cela à sa guise grâce au système holographique conçu par Sébastien Mizermont. Et c’est vraiment génial : il jouera, dansera avec lui même à de nombreuses reprises en utilisant ce procédé et le fameux dragon (nom qu’il donne à son système de pédales et de loops). « Je suis content d’être ici, je me suis toujours bien amusé ici en Belgique » et c’est pas du fake !

Pic by Benoit Bouchez

En ces temps anxiogènes, Jean-Louis jongle aisément avec nos différentes émotions : la joie, le bonheur et la tendresse. Cette dernière atteindra des sommets en nous berçant avec sa reprise de Dis quand reviendras-tu de Barbara ou à cette magnifique partie piano-voix dont on retiendra aisément sa version de Le Jour s’est levé dans un silence presque religieux. Il n’oubliera évidemment pas de nous apporter du Téléphone, toujours avec une énergie et une occupation de la scène impressionnantes. C’est seulement après plus de deux heures, qu’il s’échappera quelques instants pour finir d’emballer ce cadeau avec un enchaînement de tubes comme Ça, c’est vraiment toi, Puisses-tu et retrouver l’énergie des vingts ans de Cendrillon avant de clôturer en triomphe sur l’indémodable Voilà, c’est fini ! 

Que dire encore de cette performance marathon (de près de trois heures) ? On a été bluffés autant musicalement que visuellement mais sans oublier l’essentiel : la sincérité et la générosité ! Ce fut un mardi particulier, nous étions Ailleurs comme dans Un autre monde !

 

 

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