Direction l’Afrique du Sud aujourd’hui avec Si Vis Pacem, Para Bellum, le nouvel album de Seether. Chronique !
Premier album depuis 2017, le huitième en 20 ans de carrière, Si Vis Pacem, Para Bellum fait office de coup de poing dans la gueule, ce qui est presque une habitude chez Seether. Pour annoncer ce nouvel opus, le groupe avait misé sur le mystérieux Dangerous et son excellente intro à la basse signée Dale Stewart. Un morceau sans fioriture, presque dans la retenue, mais déjà efficace. C’était sans compter Beg et son clip très engagé. La puissance, c’est ici qu’on la retrouve.
Cet album, dont le titre en latin se traduit par « Si tu veux la paix, prépare la guerre » dégage quelque chose de très sombre et lumineux à la fois, sorte de paradoxe stylistique qui parcourt quelque peu la carrière du groupe. La basse est omniprésente pour souligner le côté guerrier du disque là où certains titres semblent davantage se rapprocher d’une forme de repentance (Buried In The Sand). Le calme après (ou avant ?) la tempête. On retrouvé aussi, bien évidemment, la voix marquante de Shaun Morgan, toujours sur le fil dans les parties chantées mais impeccable lorsqu’il s’époumone comme sur Dead And Done.
Seether n’innove pas outre-mesure sur ce Si Vis Pacem, Para Bellum mais les Sud-Africains livrent un album intense et percutant. On retrouve ici la recette qui fait tout le succès du groupe depuis le début du millénaire : de la force et de l’intensité.