Interview: RoSaWay

Le duo français Rosaway nous propose un deuxième single issu de leur second EP Dreamer, Take What’s Good For You.

Si l’artwork fait déjà rêver, le contenu en est encore plus délirant. Mélangeant pop, blues, électro et tout un tas d’influences parmi les meilleurs (Anderson .Paak, Lizzo,…) , c’est dans une live session déchaînée que nous retrouvons Rachel et sa voix suave ainsi que Stéphane, diabolique derrière ses fûts, les deux compères nous présentent leur Takes What’s Good For You, un morceau bien ‘New Orleans’, qui prend vite des formes électroniques avec de belles évolutions de loops, le tout embelli par la virtuosité de la chanteuse flûtiste.

À l’image de l’EP, c’est good mood, l’énergie est rock’n’roll et on ne peut s’empêcher de taper du pied. Rachel, issue du Conservatoire de Paris et d’une formation classique et Stéphane du côté rock, le cocktail est explosif et le dosage est parfait. Avec une production aux petits oignons, RoSaWay nous fait saliver par ce single et nous avons d’ores et déjà hâte d’entendre la suite.

Ne pouvant pas attendre, nous avons invité Rachel et Stéphane à une petite interview:

Hello RoSaWay ! Merci d’avoir répondu à notre invitation ! Tout d’abord, présentez-nous votre projet, comment vous avez réussi à faire la rencontre entre le monde classique de Rachel et le rock de Stéphane ?

Rachel: Tout s’est fait assez naturellement, RoSaWay c’est avant tout une rencontre humaine entre Stéphane et moi, on a pas mal joué sur des projets différents ensemble et la question ne s’est plus posée à partir d’un moment. On avait simplement envie de faire de la musique ensemble. Ce qui nous différencie des autres groupes, c’est que nous n’avons pas grandi ensemble, nous nous sommes rencontrés en tant qu’adulte, ce qui fait de ce projet peut-être un groupe plus mature étant donné nos expériences au sein de nos projets.

Pic by Audrey Wandy

Vous avez sorti un premier EP en 2019 suivi de Dreamer en 2020, votre second EP, quelle a été votre manière de composer ce projet en plein premier confinement ?

Stéphane: Quand nous avons compris que nos dates étaient annulées, notre première réaction a été un vrai soulagement de pouvoir terminer notre EP, maintenant qu’il est bouclé on a d’ailleurs hâte de reprendre la route. 

Rachel: C’est sûr que dans notre façon de composer, Stéphane a une approche plus rock que la mienne, il peut se lever la nuit avec une mélodie et mettre directement les accords dessus alors que je suis plus classique dans mon approche, dans les harmonies et la mélodie. En attendant, nous arrivons à en faire le mélange qu’est RoSaWaY, je suis plutôt l’élève modèle alors que Steph est plutôt le rockeur !

Stéphane: J’ai été aussi pas mal influencé par ma vie aux Etats-Unis et par leur façon de travailler.

Rachel: Et nous nous sommes aussi imposés pas mal de restrictions d’écriture. Nous avons par exemple analysé des morceaux d’Anderson .Paak afin d’essayer de les reproduire à notre sauce.

Vous avez choisi un clip live pour illustrer ce single, que peut-on attendre d’un concert de RoSaWay et quel est votre sentiment par rapport à l’impossibilité de jouer actuellement en public ? 

Stéphane: La première chose qu’on nous dit après un concert, c’est que c’est rock, surtout dans l’énergie, ça bouge énormément, même moi derrière la batterie, je me lève et je participe au show avec Rachel. Nous avons hâte de retrouver les concerts et les salles comme beaucoup de groupes et surtout de revenir en Belgique ! Nous rêvons de passer par l’Ancienne Belgique.

Pour l’EP Dreamer, vous avez convié des invités de marque comme Adam Ahuja ainsi que Rob Lee, Joey Peebles (Trombone Shorty) et Doug Belote. Quel serait le musicien de vos rêves avec lequel vous aimeriez le plus collaborer pour la suite ? 

Les deux: John Mayer ! Sans hésiter !

Pic by Audrey Wandy

En me renseignant sur vous, j’ai pu voir que vous avez beaucoup joué aux USA. Quelles sont les différences avec l’Europe en termes de public, de scène et de travail ?

Rachel: Les Américains sont des grands bosseurs. Ils ne connaissent pas la phrase : « Je n’ai pas le temps ». Ils sont multi-instrumentistes, savent faire de la vidéo, du son, ils ne connaissent pas le loisir et les pauses, de vrais acharnés du travail qui peuvent enchainer des journées de 18 heures. Joey Peeble n’a pas hésité à nous rejoindre dans notre projet par exemple, ils sont très ouverts. Il y a aussi une vraie entraide dans la scène et le niveau est très haut, nous avons beaucoup appris de ces voyages.

Que peut-on attendre pour la suite ? 

Stéphane: Des singles et des concerts dès que l’on peut. On espère que ça reprendra bientôt et en attendant, nous sommes prêts !

Encore merci RoSaWay, on vous invite à aller les suivre sur leurs réseaux sociaux et à aller tendre vos deux oreilles à leurs projets !

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