Ces groupes qui ont marqué notre Graspop à nous

Ce week-end, on a versé une petite larme. Non, pas de tristesse mais bien de joie. Les festivals étaient de retour et c’est le Graspop Metal Meeting qui nous a ouvert la voie. Retour sur nos coups de coeur et nos déceptions de cette semaine diabolique.

Pic by Priscilla Lénaerts

While She Sleeps nous a remis sur les rails dés les premières notes. Avec un show à son image, déjanté et bien ficelé, le groupe a véritablement lancé les hostilités de ce week-end anniversaire hors du commun. Entre crowdsurfing et refrains repris à tue-tête, le metalcore poétique des Britanniques a fait mouche et semble avoir conquis l’assemblée. Pari réussi, et c’est loin d’être fini. Les 25 ans du Graspop Metal Meeting peuvent être fêtés dignement.

Beartooth n’a fait que confirmer la tendance avec un Caleb Shomo des grands soirs. Mais ce sont toutefois les Dropkick Murphys qui réussiront à nous convaincre que la fête n’est pas morte. Oubliées ces deux années de disette, on danse, on chante, on rigole et on se fait franchement du bien en hurlant « In a roooose tattoo, in a rooose tattoo » à qui veut bien l’entendre.

Malheureusement l’idée nous prend de quitter Iron Maiden prématurément pour filer droit vers Suicidal Tendencies. On reste convaincus de la qualité des morceaux mais un peu moins de celle du show. Beaucoup de blabla, peu de rythme. On ne regrette pas, mais on ne nous y reprendra pas.

Pic by Priscilla Lénaerts

Vendredi, c’est Ghostkid qui lance le bal et nous apporte un peu de bonne humeur sous un soleil de plomb. On échange une bière et quelques mots, puis Our Hollow Our Home prend le relais. Ils sont jeunes, mais franchement doués. La Jupiler Stage montre en seulement deux concerts tout l’intérêt de sa programmation: des découvertes, du punch et de l’espoir pour plus tard. Rappelons que certaines têtes d’affiches y ont posé leurs petits pieds avant de fouler la Mainstage qu’ils méritent aujourd’hui…

Pourraient-ils ainsi devenir les prochains Bullet For My Valentine ? Pourquoi pas, mais ceux-ci n’ont pas dit leur dernier mot. Première sensation du jour, les Gallois n’ont pas manqué à leurs obligations en mêlant parfaitement tubes emo et nouveautés. Habitués de la plaine de Dessel, on ne s’en lasse pourtant pas après tant d’années.

Mais c’est au retour sur la Jupiler Stage que nous vivrons notre highlight de la journée. Stick to your guns n’est plus à présenter et pourtant on restera scotchés par leur vivacité (minerve autour du cou qui plus est). On a pris des coups, on en a sans doute donné aussi. Le tout avec un sourire jusqu’aux oreilles qu’on a du mal à contrôler.

On clôturera cette belle journée sur le headliner du jour: Scorpions. Une voix qui ne bouge pas et un show à la hauteur de la légende qu’ils ont forgée. Est-ce vraiment un Adieu ? On n’en sait trop rien, mais dans tous les cas, on s’en souviendra.

Pic by Priscilla Lénaerts

Petite ellipse d’un jour après un passage à Düsseldorf pour applaudir Rammstein, et nous sommes de retour dimanche pour InVisions. Jeune groupe flirtant entre death et metalcore, on peut dire qu’ils ont mis tout le monde d’accord. Devant une foule d’abord timide, c’est finalement une Jupiler Stage quasi remplie qui a assisté à leur première apparition chez nous.

Même topo pour Spiritbox, emmené par la tonitruante Courtney Laplante. On le sent, on le sait, on n’a pas fini d’entendre parler d’eux, et on ne serait pas surpris de les retrouver sur une Mainstage d’ici quelques années… Plus tôt que prévu, probablement.

Fire From the Gods n’a pas démérité non plus avec un set plutôt costaud mais force est de constater que si le public emplissait tant cette scène, c’était essentiellement pour la sensation du jour, Bury Tomorrow. La sécu est présente en masse. On est prévenus : on va souffrir. De fait ! Record battu, quelques centaines de crowdsurfers ont traversé la foule, à la demande du chanteur Dan Winter-Bates lui-même. On s’est fait mal, mais franchement… On a adoré ça. Et on doit bien l’admettre: l’absence de Jason Cameron se fait à peine ressentir. Tom Prendergast (chant clair/clavier) et Ed Hartwell ont rempli leur contrat haut la main et ont largement contribué au succès de ce concert qui restera probablement notre point fort de la semaine.

On regrettera les problèmes de son évidents sur Skillet et l’âge déjà avancé des Deep Purple, mais on restera sans doute plus déçus encore de la prestation de Deftones qui n’a malheureusement pas offert à la North Stage le final qu’elle méritait.

C’est toutefois une semaine haute en couleurs et pleine de bonne humeur que nous garderons en mémoire. Malgré les couacs, le Graspop a enfin pu savourer son quart de siècle de la plus belle des manières. Horns up Dessel !

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