Rencontre : Pink Room, rock à la flamande

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Après avoir rencontré Mitraille, nous accueillons l’équipe de Bart, chanteur du groupe Pink Room. En pleine lancée depuis leur dernier projet, nous nous sommes entretenus après leur show au Sjock Festival pour comprendre le phénomène.

Pic by Maxime Dumont

Bonjour Pink Room, alors ça fait quoi de jouer sur cette belle scène en ce dimanche ?

C’est la plus grosse scène que nous avons foulée et clairement c’était un pur kiff. Jouer sur cette scène avec nos amis de Mitraille, Sons ou bien encore Equal Idiots, c’est vraiment une grande fête.

On vous a découverts en live au Café Central et on vous retrouve maintenant à un autre niveau, qu’est-ce qui a changé par rapport à la dernière fois ?

Tout n’a pas très bien commencé, notre ingénieur du son nous a fait faux bond ce matin par exemple. On avait donc déjà du stress de base mais ça n’a pas arrangé les choses ! Au final tout s’est très bien déroulé, on s’est éclatés et le public aussi. L’énergie est nouvelle et différente pour nous, on a partagé ça différemment vu le nombre de gens dans le public, mais c’était génial !

Pic by Maxime Dumont

Maintenant que le cap est passé, peut-on s’attendre plus souvent à vous voir sur ce genre de scène ?

Oui, on a quelques grosses dates qui arrivent dans le même style on est très excités de pouvoir continuer sur cette lancée.

Comme nous en avons parlé avec Mitraille, vous faites partie de la même scène, comment vivez-vous le succès populaire de ce style musical qui était niche il y a encore quelques années ?

Il y a eu effectivement un changement au niveau de notre public ainsi que des médias et des tendances. Les vétérans ont d’abord persévéré à faire fonctionner notre style musical et maintenant on est là pour assumer la pérennité. Des groupes comme Crackups ou encore les Glücks ont ouvert la voie. Maintenant nous sommes plus âgés, on a un peu de bouteille et nous sommes ravis de rencontrer un nouveau public et de pouvoir toucher de nouvelles scènes tout en faisant évoluer notre musique.

Vu la fertilité de cette scène garage punk, est-ce qu’il y a de la rivalité ou plutôt de l’entraide ?

Tout le monde sort de très beaux projets et cela nous pousse à faire d’aussi beaux projets qu’eux. On a la chance de très bien s’entendre avec les groupes de notre scène et cela fait toujours plaisir de croiser les autres groupes en backstage. C’est une rivalité saine qui nous pousse à donner du meilleur de nous- même.

Pic by Maxime Dumont

On a pu entendre des nouveautés sur scène, est ce que Pink Room a du neuf à nous proposer ?

On teste des choses pour l’instant, j’ai quelques paroles par-ci par-là mais encore rien de concret à part ce qu’on a proposé aujourd’hui… Notre dernier album était très énervé et costaud et maintenant on se laisse porter par nos inspirations pour proposer un projet plus dansant mais tout en gardant notre énergie pour créer des pogos. Tout le monde a été énervé par la COVID et on veut proposer une sorte de colère positive maintenant que ça va mieux… plus ou moins…

Dernière question, qu’attendez-vous comme mot ou comme sentiment de votre public après un concert comme celui-ci ?

Qu’ils se sentent excités, en pleine forme. Surtout par le fait que nous avons joué tôt, nous espérons que ça a lancé le public dans cette journée de festival pour continuer à partager autant d’énergie avec les autres groupes. Et surtout retrouvez nous après nos shows au stand de merchandising !

Pink Room prépare de très belles dates pour 2023 et nous vous invitons à aller vivre le phénomène en live !

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