Lady Gaga fait partie de ces artistes à la popularité hors-normes et dont on sait indubitablement que les concerts ne déçoivent pas. Pour la sortie de Chromatica, son dernier album, la star planétaire était au Stade de France ce 24 juillet pour une date attendue depuis plus de deux ans. On y était !
Quatorze villes, pas plus, c’est ce que compte cette mini-tournée à guichets plus que fermés. On a vite sauté sur l’occasion pour se rendre à Paris assister à ce qui s’annonçait comme l’événement pop de l’été, voire de l’année. C’est sur le coup de 19h30 que nous arrivons dans l’impressionnante antre parisienne déjà bien remplie par les fans arborant les tenues les plus folles à l’instar de celle qu’ils surnomment leur Mother Monster. On se retrouve donc loin de la scène mais il nous en faut plus pour nous décourager malgré les 38 degrés recensés l’après-midi dans la capitale française. On ne va toutefois pas vous mentir, 1h50 à attendre dans la chaleur, sans première partie, c’est très long.
C’est donc à 21h20 que les écrans s’allument et que le concert peut commencer. C’est d’ailleurs sur ceux-ci que nous suivrons la quasi-totalité du show tant la vue nous était bouchée. Le set sera entrecoupé de superbes « tableaux » oniriques mettant en scène la chanteuse dans des tenues magnifiques, lui permettant dans la foulée de changer la sienne dans les coulisses.
Dès le début, Lady Gaga sort le grand jeu avec un Bad Romance rassembleur et endiablé, entourée de ses danseurs. Le ton est donné, ce sera un gros show à l’américaine. Commencer avec pareil tube, c’est osé. Mais enchaîner avec Just Dance et Poker Face derrière, c’est encore plus fort. Pendant un peu plus de deux heures, Stefani va enchaîner les mises en scènes brûlantes et épatantes tout en restant généreuse et vocalement parfaite. Si vous pensiez que Lady Gaga était un pur produit marketing, vous faites fausse route, c’est une rockstar pure et dure qui sait captiver 76 000 personnes sans problème avec le talent indébiable qui l’accompagne. Elle nous arrachera même une larme sur le dyptique Shallow et Always Remember Us This Way, les deux titres issus du film A Star Is Born, interprétés seule au piano. Seule petite déception, la setlist. Elle qui s’annonçait parfaite d’entrée de jeu faisait finalement l’impasse sur certains classiques comme Perfect Illusion, Paparazzi, Alejandro, Applause ou encore Judas.
On ne peut cependant que saluer la performance de Lady Gaga qui danse et chante à la perfection pendant deux heures, offrant un concert d’une efficacité redoutable au public parisien qu’elle saluera en français. Nul doute qu’on retournera la voir mais cette fois, on optera probablement pour une salle.
