The Rolling Stones à Paris : This is for Charlie !

C’est un peu au dernier moment qu’on s’est retrouvés, ce samedi 23 juillet, dans l’enceinte de l’Hippodrome de Longchamps pour ce qui est (peut-être) leur dernière tournée. Chanceux, on vous raconte presque tout de cette soirée !

En première partie, c’était l’Américain Ayron Jones qui est venu balancer son blues avec brio. Quarante-cinq minutes qui donnait encore plus chaud avec le soleil.

Et pourtant, c’est par un frisson que le show des Stones va commencer avec un hommage en vidéo à Charlie Watts, décédé il y a bientôt un an. Des applaudissements encore plus forts lorsque Mick, Keith et Ronnie font leur entrée sur Street Fighting Man. On se demande toujours quelle est cette puissance qui transforme directement Mick Jagger en véritable pile électrique ? La réponse vient très vite car il s’amuse tout simplement. Dans un français presque parfait, il fait même des blagues ou présente Ronnie Wood comme le Picasso de Paris et que son kiff absolu c’est Keith Richards. Mais cela n’est pas l’essentiel car ils vont parcourir une discographie immense. On aura même droit à une excellente reprise de Dylan qui porte bien son nom, Like A Rolling Stone, des titres qui rallient qui se font dans la douceur comme Wild Horses ou, de manière plus musclée, avec Honky Tonk Women. Et puis il y a ce diptyque du pirate Richards et sa complicité fraternelle avec Ronnie sur le très country de You Got The Silver et le Happy un peu plus bluesy qui nous emmène presque dans un bar au fin fond du Tennessee.

Ce moment particulier va servir de pont vers la seconde partie qui va faire la part belle aux titres les plus connus du groupe. Rien qu’en citant Start Me Up, Paint It Black ou la résonance particulière de Miss You, nos poils se redressent une nouvelle fois. Un version démoniaque de Midnight Rambler va permettre à chaque musicien de se mettre en valeur que ce soit la section cuivre, les chœurs ou encore la partie rythmique emmené par Steve Jordan à la batterie. Du rythme et encore du rythme pour clôturer ce concert de plus de deux heures avec les classiques des classiques en passant par Gimme Shelter et les vocalises de Sasha Allen et le final devenu habituel avec l’énorme Sympathy for the Devil et le rassembleur Satisfaction !

Malgré quelques petits couacs (qu’on oublie très vite), les Stones ont prouvés une nouvelle fois que les légendes ne meurent jamais. Les trois dernières pierres restantes du groupe sont solides comme du rock avec un grand R. En trois mots : générosité, nostalgie et bonheur !

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s