Pour fêter dignement la sortie du deuxième album du projet carolo le plus excitant du moment, nous avons rencontré le leader de la bande, Nacho ! Le projet psyché garage prend ici des chemins divers pour un résultat plus mature, plus costaud, plus efficace. Capicúa, c’est la petite bombe du moment !
Retardé par la pandémie, ce second album sort enfin en digital, quel est ton sentiment ?
On est excités, surexcités même. Au-delà de ça, cela fait très longtemps qu’on a le bébé entre les mains et qu’on peut enfin le présenter à notre public. Avec les retards divers de l’industrie, on a très envie de profiter de cette sortie.
Vous avez néanmoins terminé une grosse tournée il y a peu de temps, comment ça se prépare un live des WRS ?
On est que trois que ce soit en studio ou sur scène donc le résultat sur la galette est très semblable à ce qu’on peut voir sur scène.

Même pas une petite énergie différente ?
Que ça aille vite et que ça aille fort évidemment. Ce qu’on cherche c’est de simplement jouer ce que l’on aime, comme le psyché pour les passages plus calmes et puis le garage dans les moments plus costauds.
Sur ce dernier album intitulé Capicúa, on retrouve des morceaux un peu plus longs et lourds justement. Au niveau des influences de ce dernier projet, qu’est-ce qui a évolué ?
Pas grand chose. Il y a le groupe belge De Portables qui a inconsciemment influencé le dernier morceau du projet, MY LOVER’S GONE. On a trouvé cette grosse ligne de basse hypnotisante et le synthétiseur en écoutant ce projet puis on l’a remis à la sauce WRS. Sinon pour le reste, encore une fois, on a joué ce qu’on aimait depuis toujours.
Sur Everyday on retrouve aussi un petit riff surf rock, tu sais nous parler de ce morceau ?
Everyday, c’est notre prochain clip ! Malgré le fait que je chante dans un vieux téléphone, les paroles restent importantes et ici, on y parle de la destruction du monde. Pour l’instant, je suis fort inspiré par le Krautrock alors que les deux autres membres ne sont pas trop dans cette mouvance. Du coup, on mélange le tout pour garder cet équilibre long et puissant.

The WRS, un groupe productif avec deux albums, un live ainsi que tous les concerts. Tout ça est assez bien résumé dans le morceau DO IT.
C’est ça. On est tout à fait dans l’action, dans la création, plus que dans la réflexion. Pas de chichis, pas de superflu, on est là pour du rock et c’est plus de la musique qu’un spectacle. The WRS c’est du naturel avant tout.
Do it if you want it ! Quel est le rêve ultime après ce deuxième album ?
On veut avant tout continuer sur cette lancée positive. Faire beaucoup de concerts, rencontrer plein de gens, visiter plein de villes différentes et profiter du moment. On a une tournée européenne début 2023 qui va être une bonne occasion de suivre ce mood !
Vu ton amour pour les concerts, il y a des groupes de votre scène qui te marquent ?
Oui bien sûr. Mitraille par exemple que je trouve très bon en live, leur style DIY fonctionne à merveille sur scène. Fake Indians ou encore Pink Room, comme d’habitude des groupes flamands talentueux.

Il y a des scènes ou des festivals qui te font rêver pour cette prochaine tournée ?
On serait ravi de jouer au Desertfest qui est quand même une référence dans notre style. Sinon Le Botanique reste aussi un but pour nous.
On a hâte de vous voir pour ce deuxième album en tout cas et de profiter de votre musique en concert. Qu’est-ce que vous attendez de la part du public comme retours ?
» C’est bien ce que vous faites, j’aime bien ». C’est tout con mais je trouve que c’est le meilleur compliment possible. Tant que les gens s’amusent c’est le principal et c’est tout ce qu’on désire.
Capicúa est disponible partout sur les plateformes et arrive bientôt en physique pour les plus fans ! Pour les fans de OSEES, King Gizzard ou encore SLIFT, c’est le moment de rajouter THE WRS à votre discographie !