Ce 22 mars, nous nous sommes rendus à Forest National pour retrouver un groupe culte de la chanson française : Louise Attaque. Retour sur une soirée pleine de surprises !
A peine nous voilà dans l’arène bruxelloise que nous tombons nez à nez avec une scène centrale magistrale dressée en plein coeur de la salle. En son centre, une colonne nous intrigue… Mais avant d’en savoir plus, c’est le collectif Manon Bouquet qui a lancé les hostilités avec… un numéro de danse ! Eh oui, aussi surprenant que cela puisse paraître, Louise Attaque a misé ses premières parties sur de la danse contemporaine et force est de constater que le public fut séduit par la proposition.
Sur le coup de 20h50, on entend Gaëtan Roussel dire « Comment ça va Bruxelles ? » et c’est alors que l’intrigante colonne se soulève pour dévoiler les musiciens prêts à en découdre avec, d’entrée de jeu, le morceau Amours issu de leur premier album sorti en 1997. Et ce n’est pas un hasard de commencer par ce titre puisque le frontman du groupe nous annoncera dans la foulée que « ce soir, nous allons vous jouer notre premier album en entier, dans l’ordre ! ». Alors que nous étions persuadés de venir voir le groupe défendre son dernier album Planète terre sorti en novembre dernier, nous comprenons très vite que nous allons vivre un moment incroyable. C’est rapidement le feu dans Forest National lorsque Louise Attaque entame J’t’emmène au vent suivi de Ton invitation qui sont certainement les deux plus gros succès du trio. Question mise en scène, les Français savent y faire : la batterie monte et descend de la structure, les musiciens changent régulièrement de place pour être visibles de tous dans la salle, les lumières sont sublimes… Ce soir, le concert se regardait autant qu’il s’écoutait car il faut le souligner, le son de Forest était bon.
Après cette première partie de concert endiablée, nous nous demandons si le pari n’était pas osé de déballer autant de tubes en début de set mais que nenni, Gaëtan, Arnaud et Robin savent y faire pour garder leur public en poche. Pendant deux heures d’une folle ambiance, les morceaux vont se succéder avec une certaine maestria, même lors de chansons plus douces. Ils iront bien sûr piocher dans leur dernier opus avec La frousse ou encore De soi-même mais continueront tout de même à sortir des pépites comme Tu dis rien avant de quitter définitivement la scène sur une seconde interprétation de J’t’emmène au vent qui se finira dans le public qui en demande pour toute la nuit.
Ce mercredi soir, c’est un petit miracle qui s’est produit à Forest. Louise Attaque s’est imposé comme un monstre de scène avec pas moins de 29 chansons et deux heures d’un concert. Les longues olas de lampes de poche suggérées par Gaëtan Roussel durant la soirée sont peu de choses à côté de ce que méritait le groupe après une telle prestation.
