Samedi 28 avril, direction le Trix Club d’Anvers pour une soirée hardcore réunissant Dying Wish, Paleface Swiss, Kublai Khan TX et la tête d’affiche du jour, Counterparts. Un concert plein d’énergie mais qui laisse toutefois un goût de trop peu…

Cette année, Counterparts ne fait pas dans la dentelle. Sa tournée avec Dying Wish, Paleface Swiss et Kublai Khan TX annonçait d’emblée une soirée mouvementée, dans la petite salle du Trix Club (sold-out tout comme le concert de Sons dans la salle principale).

Malheureusement, la soirée démarrait sur de mauvaises bases pour nous avec la montée de Dying Wish. Son hardcore pur et brut de décoffrage, originaire de Portland, n’a pas réussi à nous séduire tant l’enchainement était chaotique et plutôt criard à notre goût. Une petite déception en soi étant donnée la qualité de leur premier album, Fragments of a Bitter Memory, qu’on apprécie notamment pour ses thèmes engagés.

Paleface Swiss nous redonnera toutefois le sourire et commencera d’ailleurs à déchainer les foules. Les pogos commencent, la salle s’embrase et on sent que la pression n’est pas prête de retomber. On peut le dire, la soirée démarrera dés les premières notes du « groupe suisse le plus heavy que vous ayez jamais entendus », selon les termes du chanteur, Mark Zelli. On découvrait le groupe pour l’occasion : on n’en ressort pas déçus.

Mais la véritable sensation, pour nous, viendra de Kublai Khan TX qu’on attendait d’ailleurs avec impatience (encore davantage que la tête d’affiche du jour, d’ailleurs). Le groupe, originaire du Texas, possède cette patte, cette signature reconnaissable entre toutes. Des breaks puissants qui titillent la colonne vertébrale, une voix massive, des aboiements (littéraux) pesants. On les adorait en studio, on a eu ce qu’on souhaitait en live : de la bagarre et du gros son. Amen.

Le ton était donc donné pour accueillir les héros de la soirée : Counterparts. Les Canadiens avaient tout pour conclure de la plus pure des manières : des riffs lourds, du charisme et le public dans la poche. Seulement, on en sortira un peu désillusionnés. Un show répétitif, qui ne décollera jamais vraiment. Un pit certes des grands soirs, mais qui restera centré sur lui-même et ne fera pas d’émules. Et on ne peut pas dire que le groupe méritait mieux, malheureusement…

En résumé, on a tout de même passé un bon moment de hardcore ce samedi. Mais ce moment ne restera définitivement pas dans les annales…