girlfriends : un poids mort…

La pop-punk a le vent en poupe depuis quelques années. Un genre qui nous rappelle les années 2000, et qui nous apporte son lot de nostalgie. Mais ce n’est malheureusement pas girlfriends (Travis Mills et Nick Gross) qui nous fera retomber dans nos premiers amours avec son EP Over my dead Body, prévu pour ce vendredi 12 mai…

Avant même de savoir qu’ils partageaient le même producteur, Andrew Goldstein, on retrouve du Machine Gun Kelly dans ce que propose le groupe girlfriends avec l’EP Over My Dead Body. Une volonté de se lancer dans quelque chose de nouveau mais qui a du mal à prendre et surtout à convaincre pour les deux Américains. Et malheureusement pour eux, Machine Gun Kelly a davantage de bouteille pour y parvenir, malgré sa réputation actuellement en berne.

Composé de Travis Mills (alias T.Mills, rappeur reconverti à la fois en présentateur sur MTV et désormais chanteur ; et Nick Gross, batteur), le groupe a été créé dans un but bien précis : exorciser les démons de son chanteur, qui a connu le décès de son ami Lil Peep et la fin très médiatisée de son couple. Bref, une très bonne base pour se lancer dans ce style, si vous voulez notre avis. Parce que c’est ce qui fait de cet EP un condensé pop-punk des plus basiques : des paroles plutôt niaises, un coeur brisé et des riffs dansants qui restent dans la tête. Les deux premiers albums, (e)motion sickness et girlfriends abondaient déjà en ce sens.

Pour cette raison, on ne peut pas complètement envoyer l’EP sur les roses puisqu’il répond à tous les codes. On ne peut s’empêcher de penser à Simple Plan ou à Blink 182, mais on se gardera d’aller plus loin dans la comparaison. On est loin néanmoins du fameux « I f*cked this white girl, who got a pink range » du T. Mills des débuts, mais qu’importe : nouveau genre, nouvelle direction et on peut dire qu’il s’adapte assez bien à cette nouvelle étiquette. Monsieur a vieilli et gagné et maturité. Malheureusement, nous aussi et la sauce ne prend tout simplement pas… L’ensemble manque d’énergie, ce qui transpirait pourtant dans les précédentes créations du groupe. Un EP parfaitement oubliable donc, hormis peut-être le titre Plastic qui, on l’avoue, nous a tout de même déclenché quelques coups d’épaules. Un soupçon de nostalgie, sans doute.

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