Whispering Sons au Botanique : electric thunder

Les Whispering Sons ont lancé leur tournée The Great Calm depuis quelques semaines. Nous étions ce mercredi 20 mars au Botanique. Récit !

C’est le groupe belge Lézard qui, avec son post-punk à la fois dansant, nostalgique et théâtral (un peu à la manière des Talking Heads) nous a fait remuer avec beaucoup d’efficacité et d’originalité.

Mais les choses vont clairement s’accélérer avec l’arrivée des Whispering Sons pour un set d’une intensité et qui va passer en un éclair. Et comme à chaque fois, c’est la performance de Fenne Kuppens au chant qui va mettre tout le monde d’accord. A chaque fois, elle nous hypnotise quand elle monte sur scène. Ils joueront en entier le dernier album et même s’il avait un face un peu plus solaire, il va littéralement secouer les murs de l’Orangerie. Les seuls moments de respiration seront Balm (After Violence), la version presque spoken word de Still, Disappearing ou encore sur Cold City. Kobe Lijnen virevolte avec ses guitares quand Bert Vliegen fait vibrer notre corps comme jamais avec ses quatre cordes. C’est d’une puissance rare avec des morceaux comme les très jouissifs Poor Girl, Surface ou encore celui qui donne envie de crier de l’intérieur Hollow. Le public est sage mais on sent que tout ce beau monde prend son pied. Et comme on le prédisait dans notre critique, le morceau final de l’album Try Me Again est bien une véritable pépite en live et clôturera le main set. Ils reviendront avec une montée en puissance infernale allant de Flood aux classiques et impeccables Alone et Waste.

En à peine 75 minutes, c’est déjà fini mais cela n’enlève rien au coup de tonnerre qu’on vient de prendre. On aurait apprécié deux ou trois vieilles chansons en plus mais là … on chipote !

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