Fitz Roy : garage saturé

Et si on vous parlait grunge pour débuter novembre ? On se penche sur Drops, le premier album de Fitz Roy. Chronique !

A l’heure où le hip-hop est roi et où le rock a tendance à s’assagir (sans toutefois généraliser), certains irrésistibles rockeurs résistent encore et toujours aux appels des ondes FM. C’est le cas des Bruxellois de Fitz Roy ! Composé de quatre membres, le groupe propose un rock grunge bien gras comme on les aime.

Si on prend un morceau comme Back off ou encore Tina, on a le sentiment de replonger tout droit dans des classiques 90’s comme Nevermind, l’album culte de Nirvana tant vocalement et musicalement les influences sont omniprésentes. Ce qui fait la différence, c’est la ligne de la lead guitare qui vient ajouter une touche mélodique à un ensemble très brut de décoffrage. C’est ça qui nous plaît finalement dans cet album : un rock pur et dur comme on aime en retrouver de temps à autre dans les nouveautés.

Tout au long de ces neuf pistes, les quatre mecs prouvent toute l’authenticité dont ils sont capables en offrant des chansons parfaitement imparfaites. En effet, il y a par moments quelques imperfections vocales, un certain manque de justesse plus précisément mais aussi quelques passages sur un fil au niveau instrumental mais le groupe a conservé ces passages. Et vous savez quoi ? C’est aussi ça la beauté d’un album grunge : la beauté de ne rien masquer, une honnêteté musicale.

Drops est donc un album franc signé Fitz Roy, un concentré de rock pur et dur, de puissance brute. Idéal pour sortir des sentiers battus de la pop radiophonique et du rock surproduit.

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